Vendredi 30 novembre 2007 à 14:38

Point météo exclusif :

          avant-hier mercredi 28 novembre, vers 12h30 heure de Paris (GMT+1), quelques dizaines de mètres avant le pont RER de la station Neuilly-Plaisance, et ben la Marne était froide.

J'ai testé pour vous.
Si si en vrai.
Enfin le but n'était pas de vous apporter cette information impérieuse, je n'ai pas vraiment fait exprès.

Je n'étais encore jamais tombée en aviron. On m'avait dit que ce ne serait pas forcément à ma première sortie en skiff (bateau seul), mais probablement un peu plus tard, au moment où on prend vraiment confiance...
Mais ça faisait bien un an que j'en avais fait pour la première fois, il n'y avait personne, le bassin était magnifique, j'avançais vachement bien et... plouf !

Je n'ai pas vu ce qui s'est passé... J'ai essayé de remonter sur le bateau qui était resté dans le bon sens, du coup il s'est retourné et je suis retombée à l'eau ; argh, le sentiment de s'enfoncer, de s'immerger à nouveau dans ce liquide froid !
Et puis on pense qu'on va supporter la température, oui bon c'est froid mais je peux me maîtriser... 
   et ben nan pas du tout ! La respiration s'accélère, on se sent piqué de partout, et même si j'étais à deux mètres de la rive je me suis mise à cheval sur la coque retournée histoire d'être sortie de l'eau, et je n'avais qu'une envie c'était de remonter mes mollets qui étaient encore au frais.

Je suis retournée au club, un de mes "collègues" m'a aidée à apponter et m'a conseillé de rentrer immédiatement me sécher alors que je voulais ranger mon bateau et mes rames etc... Je n'ai pas compris l'urgence sur le coup, mais c'est vrai que je commençais à avoir un peu froid...
Et ben il avait raison, vingt minutes après, dans des vêtements secs, après une douche chaude et l'utilisation d'une serviette qui devait traîner là depuis je ne veux pas savoir quand, devant une tasse de thé bien chauds (le thé et la tasse), je frissonnais encore.
 On m'a prêté un polo en plus, des chausettes, heureusement j'avais un pantalon et un tee-shirt de rechange, et du coup j'ai passé le reste de la journée sans sous-vêtements :o)
Ben ça se fait. lol


Rien à voir, j'ai retrouvé ça en rangeant mes photos, vous aimez ?

je crois que je faisais un DM de math - avec application...

Vendredi 23 novembre 2007 à 22:42

       Je n'avais jamais compris, dans cette histoire dont j'avais à peu près saisi le thème, ce que venait y faire l'océan. Et ben maintenant je sais, effectivement rien. C'est juste le nom du gars (j'en profite pour signaler que Mr est l'abbréviation de Mister, alors que Monsieur peut s'écrire M ou M.   fiou, ça fait du bien d'en parler... !). Un gars qui à peine sorti de prison rassemble 10 complices pour le plus grand braquage de tous les temps, bon. Un film quoi. Remarque avant j'aurai eu peur, et maintenant j'ai réussi à en sortir, à savoir et à comprendre que ces trucs là ne peuvent pas mal se finir, qu'il y a un petit moment de suspense vers la fin mais que c'est juste pour le frisson...

              

Et dans la machination pas possible qui est montée, il y a une scène avec le propriétaire du casino et deux des complices : l'un, noir, qui s'est fait engager comme croupier, et l'autre qui se fait passer pour je ne sais quel administrateur de je ne sais quelle instance. Il est censé révéler que le croupier est un évadé. Dans son discours, un mot lui échappe, il dit "noir" justement. La réaction de l'autre est immédiate, le mot racisme est prononcé. L'administrateur balbutie, dit que pas du tout, qu'il n'est pas raciste, qu'au contraire il encourage l'engagement de gens  - il hésite - de coul... Il ne peut pas finir, l'autre lui tombe dessus, s'énerve lui court après et promet un procès - enfin je sais plus mais quelque chose dans ce goût-là.
Bon c'était un coup monté, la bousculade aura permis à un complice de piquer les clefs du coffre, en gros.

Mais quand même. Pour moi petite française de base, cette scène de colère est incompréhensible. Faire référence à la couleur de peau de quelqu'un n'est pas sujet à autant d'agitation, et "personnes de couleur" est une expression courante.
Et puis ça me rappelle ce que m'avait raconté une amie qui a vécu aux Etats-Unis. Avec un bon copain de là-bas, américain côte est, elle s'amuse à un arrêt de bus : "look at this boy, he looks like..." je sais pas quel acteur. L'homme désigné était noir. Le copain s'est tourné vers elle et avec un regard étonnement changé et dur il a répondu : "he's not a boy, he's a man." Elle n'a pas compris. Elle ne l'a plus jamais revu.
C'est quelqu'un d'autre qui lui a donné la clef plus tard : c'est parce qu'elle avait dit "boy", ce qui n'était pas particulièrement réfléchi de sa part, que l'autre avait sur-réagit au fait que l'homme était, donc, "d'origine africaine marquée".
L'Amérique bien élevée est encore très très marquée et donc hypersensible au problème de l'esclavage qui est bien plus proche pour eux que pour nous, et de la ségrégation. Ils y font donc bien plus attention que nous, au moins dans les mots et les lois.
Cette même amie m'avait raconté qu'ils avaient par contre des blagues sur les Juifs absolument hallucinantes et insoutenables pour des Français.

  Ainsi nous somme plus sensibles à la question juive, parce que Vichy, parce que Auschwitz et déportation, parce qu'on a été occupés pendant la guerre ; et même si nous-même ne l'avons pas vécue ça influe sur plusieurs générations ;
     exemple-type :
l'émoi international provoqué par le prince Harry apparaissant déguisé en officier nazi à une fête tout à fait normale de son patelin.
 

Mais pasque, braves gens, l'Angleterre qui n'a pas été occupée et a donc dû passer la guerre à résister autant par les actes que par les mots les blagues et les mentalités, est sensible d'une manière tout à fait différente de la notre à l'histoire nazie. Différemment de l'Allemagne qui possède une génération de traumatisés, actuellement entre 50 et 60 ans, qui ont passé leur vie à regarder leurs parents en se demandant qu'ont-ils fait ? Comment nous, notre pays a-t-il pu faire ça ? Différemment de nous qui avons subi leur présence et qui avons aussi eu une milice, bien nazie, qui était quand même constitué de bon ptits gars bien de chez nous.
Les Anglais possèdent donc un répertoire inimaginable de blagues anti-nazies, et tout loueur de costumes digne de ce nom possède un uniforme adéquat.

Bon, je ne sais plus comment conclure, je vous laisse réfléchir

A chacun son Histoire.
 

Vendredi 23 novembre 2007 à 21:52

jeudi 22 novembre, 3ème VRB organisé par Thomas, et celui-là a enfin roulé comme sur des roulettes !
Tout vient à point à qui sait attendre dirait l'autre.

A l'apogée de la soirée vous pouviez voir certes Thomas, aux 30 ans duquel on a bu, mais aussi Melle Moi qui est quelqu'un de bien puisqu'elle est née à Lyon, Laurent qui ne fait pas ses 40 ans, Goon qui n'a pris aucune photo, Adrian qui a refusé de me faire la bise en arrivant sous le prétexte que j'étais trop loin (pfff), Some Kind Of Monster qui fait aussi de l'informatique, et Alecska que la grève avait empêchée de partir en province, et puis moa aussi.

L'Autre Café est un endroit tout à fait agréable pour manger, un tantinet plus cher que l'Assassin, où dans les toilettes des filles Jésus supporte l'ASSE (Allez les verts !) et où la serveuse déconseille le Chinon sur le fromage. 


Et j'ai appris des choses :
  que leur tartare aux 2 saumons est fort bon, et leur crumble aussi. Que Thomas a échangé à la Fnac un livre qu'il avait préalablement dédicacé pour son cousin qui l'avait déjà. Le fait a été révélé que Melle Moi n'a pas lu Proust, mais qu'elle sait écrire chinois - ou japonais ?, que Laurent a donc 40 ans, que certains aiment Pagnol et d'autres moins, qu'on écrit les nombres dans le sens de la lecture arabe. On a pu savoir que SKOM travaille pour des voitures, qu'Adrian ne sait pas pourquoi il a un blog, que l'adjectif "goonesque" préexiste à Goon (enfin si j'ai bien compris), que "targum" peut signifier au choix estomac sur pattes ou paraphrase araméenne biblique, que d'ailleurs l'araméen est une langue super-morte, et que les garçons n'ont pas de tableau du Christ en maillot de foot dans leurs toilettes.
Et sur le conseil de Melle Moi : qu'il ne faut pas discuter lexique avec Thomas ; conseil auquel je peux ajouter une autre restriction : ne discutez pas math non plus ! Ne posez pas de questions sur le protocole physique de mesure de la seconde ni de définition du kilogramme ou encore du mètre (quelle idée j'ai eue là aussi, c'est le Chinon ça), à moins de vouloir voir Goon faire les grimaces les plus expressives. Quoique ça peut effectivement valoir le coup :o)

Et surtout surtout donc, j'ai appris que mon Papa n'est pas le seul à faire des math au milieu d'un repas, à sortir un bic pour dessiner des vecteurs sur les sets de table (en papier) ou des échelles et des nombres divers. Et en général ça se termine toujours par :

 

 

Après tout ça nous avons quand même réussi à faire les comptes, et chacun est rentré plus ou moins longtemps accompagné, surtout dans le cas où l'un voulait rentrer en vélib et l'autre non.

A la prochaine

Vendredi 16 novembre 2007 à 13:39

Un baby-sitting, encore, 2 étages en dessous de chez moi, pas trop loin quoi.
La maman s'excuse, elle est très en retard sur son repassage, sa femme de ménage n'a pa pu venir deux semaines d'affilée, y'a tout plein de chemises en tas sur le canapé, est-ce que s'il elle me paie un peu plus je veux bien avancer un peu... ?    

Euh... ben ça fait un bail que j'ai pas repassé des chemises m'enfin si vous croyez en ma capacité à faire la chose...

Les parents partis, tout le matériel installé, les enfants doucement grondés et enfin silencieux, je cherche un quelconque programme télé à regarder pendant que je feraillerai sur les chemises de monsieur. C'est là que ça se corse, pourtant on est samedi soir, ben les amis y'a vraiment rien ! Bon ils ont pas des masses de chaîne m'enfin quand même, c'est vraiment pasque je cherche un distraction, sinon j'éteindrai. Je finis par me résoudre à rester sur la 2, avec le plus grand cabaret gnagnagna.

 
Le seul truc qui m'embête dans cette émission, c'est le présentateur. Bien sûr ça ne devrait pas être trop grave, il s'agit de voir des beaux numéros, mais il est tellement visible et fatigant... ! Argh, quel poids que Patrick Sébastien !
Incapable de se taire - il fait croire à ses invités que c'est à eux de présenter le numéro mais que nenni, il en dira toujours le double - grand ami et admirateur de tous, philosophe humaniste absolu devant l'éternel avec des phrases gluantes de "grandes pensées" d'animateur télé (c'est une insulte), sa fierté faussement simple, son indignation faussement naïve.
   Nous apprenons par exemple qu'il y a trente ans, en voyage en Afrique du Sud, monsieur avait été très choqué par l'apartheid.
   J'ai envie de dire :  - j'espère bien !
                                 - et alors ? / et puis après ?
                                 - on s'en fout !!!
(ou encore : ben voyons).

Et il est non stop ce mec.
Après avoir supplié Adriana Karembeu, invitée de la soirée, de l'embrasser sur la bouche, il présente un numéro qui met "un peu de douceur dans ce monde de brute". Cherchez la brute !

Moi toujours face à mes chemises, je passe et repasse et me heurte bien vite au problème (énorme et insoupçonné au premier abord) du pliage.
  My God, what is wrong with these shirts !!? 

Et là c'est le drame.
Toujours une manche plus longue que l'autre, si on essaye de repositionner c'est l'épaule qui dépasse, le côté fait un double-pli, en bas ça ne marche pas non plus, et puis on (enfin je) n'arrive jamais à avoir les deux manches de la même largeur, ah et dans le haut intérieur de la manche là ça fait un creux, m'enfin d'où ça vient, on tire on rerepasse on s'acharne on défait on remet c'est encore pire

Et les autres qui applaudissent dans la télé ! 
Ah oui j'avais oublié ça : il leur dit à tout bout de champ d'applaudir, et non seulement le public le fait, mais il applaudit même en plus au rares moment où l'autre oublie de leur demander ! Dingue !


Je sais plus combien de chemises j'ai faites, je crois qu'aucune n'est pliée pareille, m'enfin a priori elles sont repassées à peu près correctement.

Enfin concentrée là-dedans, même pas été dérangée par les 7 coloc de l'étage en-dessous qui avaient invité tout Paris à fêter leurs 25 ans.
  Même pour les chansons où ça crie : "Qui ne saute pas...!"   Smile ! 


*

Vendredi 9 novembre 2007 à 14:37

 Ouh mais j'étais pas prête du tout pour le changement d'heure moi !
J'oublie toujours que le droit de dormir une heure de plus une nuit s'accompagne dès le soir-même d'une tombée de jour particulièrement précoce...

Maintenant que j'ai cours à Jussieu, je profite d'amphi avec fenêtres (c'est en option dans les fac françaises), la sortie de cours est donc moins abrupte qu'à la Pitié où l'on est entré de jour et on ressort de nuit sans préavis.
Là je peux donc observer, le pif en l'air au milieu du cours, laissant la prof monologuer sur les théories de la reconnaissance des formes, la descente rapide de la sombritude sur le ciel gris de Paris, qui arrive au noir complet à des heures de plus en plus avancées.

Mais alors on peut peupler la nuit
  
   par exemple à Ménimontant, le mardi soir à La Locandiera, vous pouvez aller emplir vos oreilles de jazz manouche, tout en dînant pour un prix tout à fait raisonnable. Le concert est suivi d'un boeuf, ainsi guitares, violons, accordéons et autres sont les bienvenus... Vous pourrez même demander une casserole pour donner la rythmique, on ne vous la refusera pas ! Et puis surtout vous pourrez faire la bise (de ma part !) à Samuel, le guitariste de Caravan Quartet qui anime la soirée Ô joie !
                                                                                                                                   http://www.caravanquartet.com/

   ou encore à Couronnes, le 1er mercredi du mois, vous rencontrerez à l'Assassin les blogueurs parisiens, autour d'un verre et de divers appareils barbares - trucs de geek cherchez pas à comprendre - mais ne vous inquiétez pas, ils sont ouverts, tous les sujets seront abordés, et vous en repartirez chaque fois avec de nouveaux détours à faire sur la toile...
                                                                                                                                                  http://paris-carnet.org/

Vous aurez passé au moins deux bonnes soirées,
et vous même rigoler tout seul, ou non, devant les photos du Paris Carnet.

[Ma préférée : Goon et Adrian (?) en mode : "Oooh c'est vilain !"

                        http://blog.rataki.eu/~kerlu/20071107-ParisCarnet-small/20071107-ParisCarnet-000056.JPG
pis j'aime bien celle de votre humble servante, à l'ombre d'une casquette en fleurs
                        http://blog.rataki.eu/~kerlu/20071107-ParisCarnet-small/20071107-ParisCarnet-000061.JPG ]

Créer un podcast