Lundi 17 décembre 2007 à 13:28

 ... un grand pas pour les trombones.

Un cap a été franchi ;
j'ai rêvé de trombones cette nuit, enfin que je trouvais des trombones, comme d'hab quoi, mais en rêve, quand même !
Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, c'est-à-dire qui n'ont jamais eu l'occasion de faire 500m en ma compagnie, j'explique :
   si vous faites 500m en ma compagnie (bon ça marche pas à tous les coups non plus), vous risquez de me voir au milieu d'une phrase m'affaisser, le cou tendu vers le sol, ouvrir le bras pour ramasser un trombone, en plus ou moins bon état, dans la rue, sur la chaussée, le trottoir, dans le métro, la fac, des escaliers des magasins ou autres lieux.
Non pas des trombones à coulisses, des trombones normaux, enfin des trucs de bureau quoi, qui encombrent ensuite mes poches de pantalon, de manteaux et mes divers sacs.
Ca peut m'arriver 3 fois par semaine, ou pas de la semaine. Mon record est à 3 (non 4 maintenant) trombones dans la même journée, mais alors au milieu d'un vide de quelques jours, enfin j'en sais rien, je ne compte pas, je ne tiens pas de statistiques, je ne sais pas combien j'en ai ramassé en tout, je ne sais plus quand est-ce que ça a commencé... pas de chiffres.

Ben oui une fois que je les vois je les ramasse ! C'est que je me prend d'affection moi pour ces petites choses abandonnées seules à terre.
L'autre jour j'en ai ramassé un tout près de chez moi, dans ma rue quoi, du coup j'ai été prise d'un doute affreux : ne serait-ce pas un des miens déjà trouvé que j'aurai fait tomber d'une poche en sortant un gant ou autre ? Si je m'auto-alimente en trombones à travers Paris le jeu est faussé !
J'ai du coup fait un grand ménage et remis tous ceux qui traînaient dans ma petite boîtàtrombones.


 
Ils me tiennent compagnie, dans la poche gauche de ma veste je sais que j'ai un trombone en bon état trouvé au début de l'année... A la sortie d'un anniversaire ma main plongée dans ma poche ne retrouve plus la forme familière ; après une courte hésitation je remonte chez la copine en disant que j'ai perdu quelquechose et je me mets à quatre pattes dans sa chambre où tous les manteaux des invités étaient étendus sur le lit. On finit par s'étonner et me demander ce que je cherche si activement, euh, un trombone rougit-je.
Et ben elle l'a retrouvé quelques jours après et me l'a envoyé ; et j'étais toute contente !


C'est grave docteur ?  

Jeudi 6 décembre 2007 à 18:53

J'aime bien faire une jolie liste d'idées cadeaux pour Noël, je m'applique à choisir le papier, la police et la couleur du texte, la mise en page...
Cette année un poème a jailli, de mes doigts, du clavier, j'ai tapé
   Vous y comprenez quelque chose vous ?
 

 

          Cette année pour Noël un fouilli d'arabesques délires
      atavatesques et baisers mirabelles/d'hirondelle.
      Allant du chèque voyage au linge de maison, du plus
      profond sommeil à l'élan secondaire, qui envers le
      prochain plus ou moins s'exaspère.
      Des livres à foisons, chansons et opérettes, pour égayer
     
la vie, qui bat comme un poisson. Mais aussi des idées
     
qui dans les têtes agitent, les mille et un secrets qui 
      nouveaux y palpitent. De quoi réaliser des rêves de jeunes
      filles, partitions et cahiers, travail et discipline, pour qu'à
      l'heure de gloire les oreilles éveillées puissent alors
      s'émouvoir de voir réalisé ce rêve nouveau-né d'une
      évidence scotchesque qui lui vaudrait peut-être le droit 
      d'être tenté.


Et ne cherchez pas le mot "atavatesque" dans le dictionnaire, il n'existe pas

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