Mercredi 28 mai 2008 à 20:40

Litige

A votre avis, des trombones que j'ai trouvés dans ces états-là, ça compte ?

 

(catégorie : bien sûr que je révise, qu'est-ce que vous croyez ?)

Je crois que je n'arrive à me projeter que deux ou trois jours en avant ; les partiels démarrent vendredi, depuis hier je commence à le sentir. Sauf que les cours dispensés n'ont en principe pas été fait pour être avalés en 3 jours. Mon ordre de bataille est inexistant, je lis, je trie, je surligne, je réécris quelques lignes sur une feuille où je souligne les titres ; l'imprimante ne marche plus vraiment, or tout les cours sont par ronéos, donc sur mon ordi. De toute façon si j'arrive déjà à lire les polys c'est pas mal. Quelques Td enfin mis sur papier, quelques courses au supermarché, si quand même, je vois une victoire, pour un des rares jours dans l'année j'ai réussi à peu près à me plonger dans ce travail, à rester assise à mon bureau, à en oublier de prendre un goûter ou quelque chose dans le genre. Je passe devant le rayon des chocolat et je n'en ai pas envie. C'est une grande révélation. Depuis des jours que je ne marche plus qu'à ça, avec des petits pains au lait, à m'en rendre malade, à sentir mon estomac au bord de déborder, ma gorge sèche, qui voudrait se fermer en m'empêcher de faire passer des aliments, encore... je ne sais pas ce que je cherche avec ça. Mais aujourd'hui je n'ai pas acheté de tablette(s), je n'en ai pas piqué dans les réserves paternelles, j'ai "travaillé", presque. Bien sûr ce sont des étapes que j'aurai dû faire il y a plusieurs mois. Je vois que les cours datent de mars, de janvier, mais que faisais-je alors ? Rétrospectivement je me sentais incapable de lire ces cours, de les travailler, ça me gavait au sens propre peut-être. Je me sentais étouffée dans le temps qui passait, toute mon énergie à garder la tête dehors pour respirer. Je suis toujours étonnée par ces quelques jours qui précèdent les partiels, au moment où je sais qu'il y a urgence, et où je suis enfin capable de faire ce qui me paraît impossible quelques semaines avant. Alors que je me voyais grande travailleuse, lisant tous les bouquins conseillés, des heures de réflexion penchée sous la lampe, recoupant, comprenant jusqu'au fond les concepts, faisant émerger l'unité dans cette voie un peu batarde, au carrefour de plusieurs disciplines dont les intervenants ne se connaissent pas.
Mais il semble que non. Je ne suis capable de m'attabler des heures que dans les derniers jours avant la catastrophe.
"Sois naturelle" m'a toujours dit ma mère quand je me sentais gênée en société, dans mon comportement... Pas d'artifice donc, de travail sur l'apparence ou l'être. Alors pourquoi travaillerais-je ici ? Je suis allée en cours, j'ai compris. Ca suffit non ? Il faut rester naturel dans son savoir, l'intégrer, le faire décanter, ça prendra forme en son temps.

Je crois que c'est ce raisonnement que tiens mon cerveau/mon corps.
L'année dernière pourtant l'échec fut clair. Seulement 2 examens sur 8 sont passés.
Etat d'urgence. 6 d'un coup au rattrapage ! Mais que d'angoisse.
Et cette année quand même, je ne trouve toujours pas l'intérêt, l'énergie, le truc qui va m'y mettre.

Dimanche 25 mai 2008 à 19:41

Allez savoir pourquoi (si vous pouvez m'expliquer je ne suis pas contre), une chaîne sur les blogs ça s'appelle une patate - chaude-bouillante de préférence...

Et paf donc, qui c'est qui m'en envoie une que je m'applique à rattraper au vol, c'est Nanou pardi (dans les liens à Words, words, words)

En gros je répond aux questions suivantes (six) puis je tagge des gens normalement (six aussi).

1. un aliment ou produit que je n'aime pas du tout 
    
les anchois, déjà, mais alors pas du tout (du coup ça fait longtemps que je n'ai pas goûté mais... sans façons) ; le foie de veau aussi, bah.

2. mes trois aliments favoris
     euh, le chocolat sûrement, le pain aussi, et puis je sais pas, le concombre, ou les aubergines, ou les poivrons, un truc cru qu'on croque et qui craque sous la dent... Quoique j'aime bien la soupe de semoule des soirs j'en ai très envie :o) Ou le saumon fumé ?

3. ma recette favorite
     sûrement le fondant au chocolat que Nanou m'a aidé a réaliser il y a quelque temps et qu'elle n'a même pas pu goûter (!) moi non plus d'ailleurs

4. ma boisson favorite
     peut-être le jus d'ananas, des fois ça me prend aussi, un besoin irrépressible de jus d'ananas

5. le plat que je rêve de réaliser et que je n'ai toujours pas fait
     à peu près tous, je cuisine presque jamais à part des desserts, l'intérêt d'avoir encore l'âge d'habiter chez sa maman qui cuisine :o) Vous croyez que je saurai faire un magret de canard ?

6. mon meilleur souvenir culinaire
     peut-être chez mes cousins, l'été en Charente, le poisson frais au barbecue. De la sole, du thon, du saumon surtout ! Les sardines j'ai trop de mal à les décortiquer encore - toute une éducation qui commence ! ben vi ma maman venant plutôt du Dauphiné, elle a surtout connu les sardines et le thon en boîte, petite, c'est pas des supers souvenirs ;o) Mais elle fait très bien le gratin dauphinois, si vous êtes sages je vous invite un jour.

 

Pour la survie de cette patate, je propose que ceux que ça inspire reprennent... en fait c'est rigolo à faire, après tout, penser à de la bouffe, on aime bien ça les français, on doit être un peu conditionnés, mais en général ça nous rend plutôt content :o)

aparté : le plus gros problème des français à l'étranger, où que ce soit : la bouffe.
(du pain et du fromage, pitié ! et du beurre aussi !)  


*

Jeudi 15 mai 2008 à 12:23

Rose,  Thomas,  Marie,  Claire,  Clotilde,  Ombeline,  Cyprien,  Corentin,  Marin,  Pierrick,  Vianney,  Servane,  Clémence,  Anaïs,  Constance,  Timothée,  Quentin,  Clotilde,  Augustin,  Claire,  Gabriel,  Pablo,  Louis,  Etienne,  François,  Timothée,  Alix,  Aymeric,  Gauthier,  Romain,  Annaëlle,  Héloïse,  Titouan,  Gaspar,  Constantin,  Quitterie,  Pétronille,  Eloi,  Armance,  Antoine,  Emma,  Alice,  Louis,  Marie,  Benoît,  Cyprien,  Louis,  Paul,  Frédéric,  Augustin,  Antoine,  Victoire,  Alexandre,  Maxime,  Noémie,  Noé,  Jean,  Clémentine,  Capucine,  Marie-Alix,  Gauthier,  Lucile,  Isaure,  Paul,  Thaïs,  Pia,  Antoine,  Alexis,  Ma*,  Al*,  Luce,  Romane,  Melchior,  Paul,  Mathilde,  Constance,  Thibault,  Lucie,  Philippine,  Clémentine,  Arthur,  Sébastien,  Gaëtan,  Diane,  Eugénie,  Zoé,  Arthur, Aurélien, Gaspard,  Augustin,  Albane,  Pierre-Louis,  Alix,  Gabrielle,  Marie,  Victoire,  Quitterie,  Agnès,  Augustin  


après avoir survécu à tout ceux-là, tu vas voir, je vais avoir des enfants insupportables, impossibles, avec lesquels je m'arracherai les cheveux et ne saurai pas quoi faire... m'enfin c'est le charme aussi non ?

 
 

 


               Collier de perles, Budapest, Toussaint 2004

 

Lundi 5 mai 2008 à 23:43

Ordoncques il se trouve que mon billet 40 s'était trouvé fini par un suspense insoutenable concernant le VRB qui suivait, celui du mois d'avril où l'on ne se découvre pas d'un fil.

C'est moi qui suis arrivée en toute première et ait donc choisi un emplacement stratégique pour surveiller les entrées dans le restaurant le Pavillon Baltard.
J'ai commandé un kir et j'ai même eu des olives en prime, et ça m'a un peu réconciliée avec le kir pasque la veille, au sortir du concert (duquel j'ai eu l'honneur de vous parler dedans le même billet 40 que précédemment), et ben j'avais pris un kir aussi mais en extra j'avais eu des fourmis dedans - plutôt noyées que nageant d'ailleurs. Bof. D'ailleurs mon éducation étant ce qu'elle est j'ai déjà immédiatement oublié le nom du resto.
Donc là le kir était très bien, et c'est Nim qui est arrivé après pour m'aider sur les mots croisés de Direct Soir pasque des fois j'y arrive pas - mais lui il est très fort. A alors commencé l'énigme de savoir quel pouvait bien être le lien entre le Pavillon Baltard et la "nouvelle star", parce qu'à ses dires, quand on est sélectionné pour être une nouvelle star, et ben on vous donne rendez-vous au pavillon baltard...

Et puis y'a Nanou qui est arrivée, suivie de près par Crooke-sa-coupine de Lyon (qui allait donc à Brest, vous me suivez), et juste avant peut-être, Kerlu et tous ses cheveux en bataille, à qui j'ai proposé une olive de ma prime (Kerlu, pas ses cheveux), et il a voulu manger le pic avec... des goûts et des couleurs, hein...

A ce moment on a dû récupérer Thomas et on s'est installés à une table de 8 (ça a eu son importance : 8 ou 10 ?), avec les menus pour attendre Goon.
Goon qui fut foudroyé de regards à son arrivée pasque c'est lui qui avait proposé le lieu et la frange estudiantine/non friquée de l'assistance trouvait qu'il y allait tranquille, avec son menu à 25 euros. Mais tout absorbé par sa nouvelle acquisition qui était d'ailleurs la cause de son retard à ce qu'il dit, il n'a rien vu et s'est immédiatement absorbé dans la contemplation du gadget (des écouteurs) avec Nim je crois bien.
On a fini par réussir à choisir, Thomas s'est occupé du vin, toujours, ce qui lui a valu d'être qualifié de plus vieux ou plus sage, ou pauvre martyr, et on s'est dit que sûrement ça ne lui déplaisait pas puisqu'il revenait.
On a parlé d'Artefact aussi, qui a eu de nouveaux examens parce que tout d'un coup on n'était pas sûr que c'était bien une sclérose en plaques, tout ça ; ce qui me permet de ressortir de mes cours de neurologie des renseignements sur les diverses évolutions possibles de la maladie :

Et on ne peut pas savoir à l'avance bien sûr. Bref c'est pas la teuf.

Sinon j'étais assise en face de Kerlu ce qui fut très pratique pasqu'on a pu procéder à des échanges de plats, ce qui permet de goûter au dessert que vous n'avez pas pu prendre pour prendre celui que vous avez pris, voyez ?
Avant le dessert on s'est abîmés un moment dans les prénoms et les photos. Je peux donc révéler que Goon à un second prénom très breton qui lui a bien servi pendant ses journées d'intégration, que Nanou ne se sens pas trop dans son prénom, que Kerlu n'a qu'un prénom et qu'il ne sait pas celui de Goon - en cherchant il a proposé Georges mais je vous gagne du temps : ce n'est pas ça.
Puis on a dû laisser les deux bretons (Crooke et Kerlu) s'abîmer dans des souvenirs de la rue de Siam - vous avez déjà vu 2 brestois se jauger/juger mutuellement en fonction des adresses de leurs grands-mères respectives ? C'est assez fun.
Et on est passé aux photos de carte d'identité, de permis etc... Sur lesquelles on a donc pu voir Nim avec les cheveux courts, Thomas avec les cheveux longs (mdr), Kerlu à  9 ans 1/2 (euh non 15 je crois), moi-même en vraie jeune fille de bonne famille (vous en doutiez ?) et autres réjouissances.

Et puis bon donc, surtout, incapable que j'étais de réciter à Thomas un pauvre poème, je lui ai promis de le copier ici :  
                      
La pénitence est douce
                                                 L.Vilbert
                      
PAILLARDISE ECCLESIASTIQUE

Rosette, agenouillée au confessionnal,
Murmure : "Mon bon père, à vous, je m'en accuse :
J'ai trompé mon mari - Ma fille c'est très mal,
Dit le prêtre... Et... combien de fois ?" Rose, confuse,

Se trouble, balbutie, hésite... enfin répond :
Neuf fois ! - Hum ! Depuis quand ?" fait le prêtre.
   Alors Rose :
"Depuis hier soir !" Et, sous le nuage blond,
De ses cheveux d'or fin, Rose devient plus rose.

"Neuf fois depuis hier ! répond le bon curé...
Je ne puis, d'un pêché de pareille importance,
Vous absoudre aujourd'hui, sans avoir référé
A l'évêché qui fixera la pénitence !

Revenez dans huit jours." L'évêché décréta
Qu'ayant fauté neuf fois, Rose, aurait, pour sa peine,
A dire cinq Ave. Rose s'en acquitta
Et fut absoute... Mais au bout d'une semaine,

Au sacré tribunal, avec un air marri,
La voici qui revient s'accuser d'inconstance,
DIsant : "Sept fois, encor, j'ai trompé mon mari :
Mon père, indiquez-moi quelle est ma pénitence",

Et lui, sur le tarif de l'absolution
Dernière, s'efforçant de se baser, calcule :
"Pour neuf fois, cinq Ave... D'une proportion,
Je dois donc, pour sept fois, établir la formule :

Cinq est à neuf comme X à sept... d'où je conclus
Qu'il faut... Ah ! C'est vraiment trop compliqué, ma chère...
Faites votre mari cocu deux fois de plus.
Et dites cinq Ave comme la fois dernière."
 


PS : pour la nouvelle star, en fait, ne vous trompez pas ! : vous avez rendez-vous au réel Pavillon Baltard construit pour le marché de gros de Paris, les Halles quoi, et le seul conservé se trouve aujourd'hui... à Nogent-sur-Marne ! Et c'est dans ce pavillon qu'a lieu je ne sais pas quoi avec la télé. Voilà, suffisait de demander :o)

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