Vendredi 28 août 2009 à 19:03


Il est beau, il est vert, il est imprimé, c'est... c'est... un mémoire, bravo !
Sept mémoires d'ailleurs pour être exacte.
Le monsieur de l'impression a été très gentil, mais il a quand même trouvé qu'arriver à 10h pour imprimer et rendre avant midi c'était un peu limite.
Je crois que j'aurai l'impression de gâcher du temps si je le faisais plus tôt, c'est ça.

Maintenant c'est passé, et ça paraît déjà tellement petit, tellement anodin comme geste, absolument démesuré par rapport au stress que ça a engendré, ces derniers mois et semaines mais aussi l'année entière finalement, si je me souviens bien. Apparemment il fallait ça quand même. 
Et puis il y aura la soutenance, et le diplôme normalement. Me souvenir d'il y a quatre ans quand je me projetais ici.


Je l'ai rendu et je ne sais déjà plus très bien ce qu'il y a dedans.
Je ne sais plus très bien si j'ai mangé ces derniers jours, je ne sais pas très bien combien de temps j'ai dormi, je crois que je n'ai pas tellement changé de vêtements.

J'ai marché depuis la Pitié jusqu'à Gibert où j'ai acheté quelques bouquins, retour par Bastille avec les pieds douloureux et trois mémoires sur le bras.

A présent il y a sûrement plein de choses à faire, de renseignements à prendre, pour les inscriptions, l'année prochaine, mille autres choses que je n'ai pas faites depuis des mois. Ranger ma chambre aussi qui déborde depuis mon ré-emménagement. Une magnifique Pile-A-Lire qui attend.
Mais là je vais juste re-brancher ma chaîne, m'allonger sur le lit et écouter Alexandre Tharaud jouer Bach, nouvelle acquisition du jour en guise d'auto-cadeau, et ça va être bien.

Mardi 25 août 2009 à 2:21

2h passées apparemment. 
Je n'ai pas vraiment sommeil mais je ne comprends plus grand chose à ce que je lis. Trop de pourcentages, la tournure des phrases insupportablement alambiquée pour être impersonnelle. Ecrire encore un peu. Faut-il refaire les graphiques ?
Le stress, le trac qui va et vient, oscille selon les bribes de conversations de visu, téléphoniques et mailesques qui me reviennent. Chacune a sa vision, me rassure ou me fait basculer, mais comment se situer par rapport aux autres

L'impression d'avoir passé l'été entier assise sur une chaise devant l'ordinateur. L'impression de ne plus avoir aucun vêtement à ma taille, d'être toute pâle, avec des boutons que le soleil n'a pu apaiser, d'avoir perpétuellement trop chaud, de manger bizarrement, et de ne toujours pas savoir comment ça va finir.

Je me demande bien comment ça va finir.
Ce que ça va faire quand ce sera finit.
Et comment ce sera après.


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