Mardi 29 juin 2010 à 12:44

Un des problèmes, parfois, du babysitting, c'est que c'est payé en liquide dans 99 % des cas. Et qu'en bonne française (ou parisienne ?), j'ai quand même l'habitude de payer en carte bancaire pour à peu près tout et n'importe quoi.
On m'a payé mes lundis du mois de juin hier, en liquide toujours.
Et donc j'ai vérifié, même si ça reste à un niveau budget étudiant, j'ai plus d'argent planqué en petites coupures dans ma chambre que d'argent sur mon compte en banque.
Ca c'est de la clandestinité :D

(ou de l'évasion fiscale ?)

Dimanche 20 juin 2010 à 23:19

Dans mon intro, je propose au prof de suivre l'agrumentation de l'article, je sais pas si ça lui plaira :D
Fruité...
Bon, du coup on est obligés de regarder Les yeux dans les bleus, pour se souvenir que le foot français a existé.
Purée, pour écrire des trucs pareils, je vais ouvrir un twitter quand j'aurai fini...

Eh les gens, demain passez donc par les jardins du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, 11 rue Descartes dans le 5ème, pour entendre de la belle
musique.

Samedi 19 juin 2010 à 11:57

J'ai froid, à peu près tout le temps maintenant, mais je pense que c'est la fatigue. Il me reste UN devoir, un seul, et il est hors de question que j'arrive mardi chez le docteur-à-oreilles en n'ayant pas fini. Je suis une caricature de moi-même dans le retard là, c'est du niveau quand même hein. Et puis j'ai cet espèce de mal de ventre bien reconnaissable, de stress, de purée mais c'est bientôt fini ou zut.

Perdus :
Un porte-mine, volatilisé... peut-être laissé sur un gratuit avec sudoku en cours.
Des lunettes de soleil. J'ai voulu faire ma maline et les laisser pendouiller par une branche de la boucle de mon sac, ça marche pas en plein Paris ça.
Un dictionnaire. Ouais je sais je fais fort. J'ai réalisé en janvier que je n'avais pas (plus ?) le dictionnaire d'orthophonie sur mon étagère, et j'ai commencé à me demander si je l'avais jamais bien eu. Il me le semble tout de même, mais ni les talons de chèque, ni mes comptes vaguement tenus, ni même les échanges de mail pour les commandes groupées de bouquin avec la promo n'arrivent à m'en apporter une certitude certaine. 
Timbres. rhâ merde je suis sûre que j'avais encore des timbres avec des jolis instrument de musique dessus, je me suis décidée à écrire à ma grand-mère ce qui arrive deux fois l'an... Ah si, ça y est, retrouvés après avoir retourné tout mon bureau et toutes les poches de tous les sacs de ma chambre. Purée, y'a des trombones PARTOUT !!
Kilos. Entre trois et quatre depuis le mariage de Goon, fin mai. Arrêter le grignotage c'est radical en fait. Vivement les soldes que j'aie de nouveau des futs à ma taille, ça devient pas possible. Même ma ceinture ne sert (serre) à rien.
Temps. vous croyez que je perds du temps là ?

Fracas
Plusieurs opéras. Quand je pense que je m'étais dit que ce blog me servirait à faire de beaux compte-rendus...
Les jeudis de l'Oulipo aussi, découverts cette année, avec une magnifique "vélo-lecture" de et par Paul Fournel le 10 juin dernier, dont j'ai manqué les dix premières minutes. La beauté des mots bien enfilés en collier, la légère mise en scène si adaptée, le plaisir gourmand de l'interprète, moment de bonheur absolu à écouter ça.
Et des projets encore pour les mots et la musique : Cyrano à la comédie française, aller faire la queue de dernière minute, un de ces soirs. Pelléas et Mélisande de Debussy, par curiosité, si je peux avoir une place. Parce que finalement j'ai beaucoup aimé la Walkyrie, où j'allais pour-voir et l'esprit dubitatif.
Et puis lire lire lire (et dormir), dès que j'aurai fini, pour le fracas des textes et des rêves.

Mardi 15 juin 2010 à 23:50

Je sais pas si c'est moi qui ai une ouïe particulièrement fine, ou si c'est les fréquences, ou si je suis vraiment pas tolérante, mais les rythmes-bruits-filtrés-"gris"-fricfric-désagréables qui s'échappent des mp3 des gens, parfois audibles à plusieurs mètres et parfois si difficilement localisables que c'en est presque pire, ça me é-nerve dans les oreilles voire ça m'oppresse le coeur en vrai.
Alors, celui qui est assis de dos juste derrière moi là, que j'ai fini par repérer, qui a l'air de même pas avoir conscience qu'il fait profiter tout le wagon, j'ai envie d'avoir des petits ciseaux de couture et de lui sectionner (non, pas les oreilles, je suis pas cruelle) les deux fils qui relient le bidule aux écouteurs !
snip snip.
Silence.
:D

Le dernier à qui j'ai demandé de baisser le son pasque vraiment c'était pas possible, il a refusé, très fier de lui, en disant qu'il était désolé d'un ton pas désolé du tout. Et comme d'habitude je n'ai pas répondu assez vite que non mais c'est moi qui était désolée, je n'ai plus de carte de visite avec l'adresse de l'audioprothésiste le plus proche.

Dimanche 13 juin 2010 à 23:34

Et voilà. Tout comme prévu.
L'ennui, avec les films, c'est que quand ça merde dans la réalité on n'a en plus personne sur qui crier vraiment, qu'on peut engueuler, à qui on peut faire savoir qu'il nous a fait quelque chose puisqu'il ne sait pas. Il faut encore faire une colère en film. Je suis debout à la fenêtre, des TGV se glissent doucement dans la gare, et je débite mentalement des horr(rr)eurs à mes protagonistes, que je rêverais de dire, j'égratigne un peu tout le monde, c'est dégueulasse, je peux refaire la scène plusieurs fois avec des saloperies différentes, je peux imaginer que les personnages secondaires aient réagit différemment, je voudrais qu'ils aient plutôt pensé à engueuler le personnage principal, mais apparemment ça ne tombait pas sous le sens. Je ne sais pas quoi faire pour demain. Je suis en fait bien bien trop fière pour dire, laisser savoir, me déclarer, me mettre sur les rangs, me proposer en fait et attendre. J'aurais voulu que pour une fois je plaise au gars qui me plaisait, mais ça n'a pas l'air possible. Va te faire voir ailleurs, on sait pas quoi faire de toi. Je n'aurais surtout pas dû me connecter, je m'en doutais, ça.
Maintenant je ne sais pas quoi faire, premier moment passé, je n'arrive pas à savoir si je veux sortir marcher, rester, je n'ai pas mis de musique ni rien, le silence presque, juste la fenêtre ouverte. Mais je suis enfermée dans ma tête, pas très consciente du reste. J'ai fini de pleurer. Je me sentais ridicule et vide, de pleurer encore pour rien, pour quelque chose qui n'est rien, qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Je ne sais pas quoi faire ni vers qui me tourner, je ne sais pas à qui je pourrais parler, raconter mes conneries, dans les bras de qui me blottir, sans déranger. Il n'y a pas. Je n'aurais pas dû me connecter. Je voulais bosser très tard dans la nuit pour finir un des deux devoirs qui me restent, pour l'instant c'est encore bloqué, mais ça va venir je crois. Je me sens vide et ridicule, un peu anesthésiée, un peu épuisée. Ca m'avait occupée, fait rêver un peu, sortie de moi-même. La fin est tragiquement habituelle. Ca a l'air très grave tout ça, à me relire, mais ce n'est rien, encore une fois.
(surtout surtout réussir à tenir mon esprit éloigné du on m'attend)

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