Pourquoi est-ce toujours des gens qui se désistent, la veille ?
Pourquoi jamais de positive surprise d'un qui viendrait sans que ce soit prévu ?
Je me suis senti glisser de mal en pis toute la semaine, ce matin j'ai bien pensé que j'avais trop de choses j'allais en oublier une. Et pourtant objectivement je ne pense pas avoir tant de responsabilité que ça... rien d'irréparable. Beaucoup moins de choses à penser que les gens avec boulot important et enfants par exemple.
Mais ça n'a quand même pas raté. J'étais crevée du matin au soir, j'ai oublié une place de concert pour quelqu'un qui voulait venir et qui n'a donc pas pu.
Pas une soirée de libre, mais la frustration quand même de celle qui est annulée au tout tout dernier moment pour la deuxième fois.
Ce soir je suis toute seule, repartie de mon concert, accueillie par cette "mauvaise" nouvelle de désistement, marre, pleurs.
J'ai réalisé ce soir que j'ai l'air de passer ma toute dernière semaine ici dans l'indifférence générale de ma famille. Pas d'aide proposée, pas de participation, pas d'échéance commune qui relie. Dormi dans le canapé avec ma soeur en vacances, elle voulait lire le soir, je bossais le matin, je suis crevée. Elle a un ami qui squatte ce soir, je dois réintégrer ma chambre sous les toits et sans le radiateur électrique que j'ai manqué faire flamber.
Je disparais.
j'ai de temps en temps la furtive sensation que tout sera plus simple, moins surchargé là-bas, mais je crois que ce n'est pas vrai, la vie se met toujours en travers.
je voudrais que ma maman me console de cette chose que j'ignore toujours et qui me fait encore pleurer. Mais je suis sans elle déjà, et sans personne d'autre encore, jamais peut-être.
Pourquoi jamais de positive surprise d'un qui viendrait sans que ce soit prévu ?
Je me suis senti glisser de mal en pis toute la semaine, ce matin j'ai bien pensé que j'avais trop de choses j'allais en oublier une. Et pourtant objectivement je ne pense pas avoir tant de responsabilité que ça... rien d'irréparable. Beaucoup moins de choses à penser que les gens avec boulot important et enfants par exemple.
Mais ça n'a quand même pas raté. J'étais crevée du matin au soir, j'ai oublié une place de concert pour quelqu'un qui voulait venir et qui n'a donc pas pu.
Pas une soirée de libre, mais la frustration quand même de celle qui est annulée au tout tout dernier moment pour la deuxième fois.
Ce soir je suis toute seule, repartie de mon concert, accueillie par cette "mauvaise" nouvelle de désistement, marre, pleurs.
J'ai réalisé ce soir que j'ai l'air de passer ma toute dernière semaine ici dans l'indifférence générale de ma famille. Pas d'aide proposée, pas de participation, pas d'échéance commune qui relie. Dormi dans le canapé avec ma soeur en vacances, elle voulait lire le soir, je bossais le matin, je suis crevée. Elle a un ami qui squatte ce soir, je dois réintégrer ma chambre sous les toits et sans le radiateur électrique que j'ai manqué faire flamber.
Je disparais.
j'ai de temps en temps la furtive sensation que tout sera plus simple, moins surchargé là-bas, mais je crois que ce n'est pas vrai, la vie se met toujours en travers.
je voudrais que ma maman me console de cette chose que j'ignore toujours et qui me fait encore pleurer. Mais je suis sans elle déjà, et sans personne d'autre encore, jamais peut-être.