Mardi 31 juillet 2007 à 21:33

Mardi 31 juillet 2007 à 21:24

Bon, après avoir eu peur, de quelque chose de bien indéfini d'ailleurs, calmons-nous

J'ai peut-être eu peur de ne pas pouvoir assumer mes vingts ans à la manière officielle, comme on nous dit de le faire, comme on croit le voir partout...
    mais tant pis ! l'important c'est l'envie d'avancer, de progresser peut-être, chacun son cheminement !

L'important ce n'est pas le temps qui passe c'est ce qu'on en fait.

Et je vais bien utiliser mon temps, enfin je vais essayer, pour me secouer un peu beaucoup et avoir grandi à mes propres yeux.

 

Demain départ, vacances, vraies vacances, pas de fiches, de cours, rien, se vider la tête de ces rattrapages trop nombreux qui me pourrissent mes vacances et l'intérieur du cerveau, qui me tétanisent, me coupe le souffle si j'imagine un instant... tout ce qui pourrait mal se passer.
Non pas de ça avec moi, pendant 10 jours rien que du chant, des rires, de la bonne fatigue physique. Se lever tôt, s'habiller vite, sortir de sous la tente, petit-dèj, et puis chant chant chant...
   enfin j'imagine que ça va ressembler à ça, on verra, ça va être bien.
La Provence, Vaison-La-Romaine, le soleil j'espère, et chanter jusqu'au bout du souffle.

Bien sûr mon sac n'est toujours pas fait, je n'ai pas travaillé aujourd'hui, j'aurai dû, peut-être que je ferai quelque chose ce soir, tard, me coucher tard pour être sûre de dormir ; mon train est à 6h20, alors de toute façon le réveil sera difficile !
Penser à appeler ma future maîtresse de stage, penser aux partitions, au vêtements de concert, à tout, essayer, ne rien oublier
Et puis partir se vider la tête et s'emplir les oreilles
     mmmh

 

Mercredi 18 juillet 2007 à 0:56

Ca y est
C'est fait
J'ai 20 ans

   j'ai eu 20 ans

j'ai vingt ans et une semaine, maintenant


Ca fait beaucoup, 20. Ca me fait peur. Enfin ça me faisait peur. Un peu moins maintenant, que c'est passé. Bien sûr il n'arrive rien.
Quand j'étais petite j'étais persuadée qu'on grandissait la nuit de son anniversaire, et je me précipitai au matin vers ma maman : alors, alors, j'ai grandi ?!
Bien sûr aujourd'hui je ne grandi plus.
Remarque j'aimerai bien grandir "en sagesse et en grâce" encore, au moins la nuit de mon anniversaire.

Mais c'est un chiffre quand même... imposant.

C'est fini,
fini l'enfance, avec cette vingtaine il est clair pour le monde qu'on a enjambé la barrière, on bascule vers l'âge adulte, beaucoup, beaucoup. C'est sûr maintenant, avec ce "2" qu'il faut écrire en place du 1, c'est sûr qu'on grandi, qu'on a grandi, qu'il s'est passé plein de choses...
   On l'a pas vu, je l'ai pas vu, trop. C'est ce "2" qui m'alerte

C'est fini la merveilleuse - et peut-être douloureuse - et absolue "pureté" de l'enfance, l'enfant cet être blanc, encore vide, aux yeux grands ouverts, à qui aucun visage ne rappelle rien, aucune chanson un ami, aucune personne une honte, un souvenir insurmontable qui paralyse.
Pas de souvenir, aucune rue ne lui est familière, aucune odeur aucun goût ne le remue.

J'étais avide de grandir alors, d'être moi aussi pleine, de pouvoir m'exclamer comme ma mère "ça fait quinze ans qu'on s'est pas vus !", "mais cette rue n'était pas en sens interdit!", "je me rappelle qu'on passait par là", "ça y est je me souviens".

Enfant rien n'est stable, les plans géométriques des maisons de famille et d'amis n'entrent pas dans nos têtes pas encore assez bien faites, tout bouge et change d'une année à l'autre, tout est étrange et merveilleux... pas au sens bonheur un peu niais du terme bien sûr.
C'est fatigant d'être enfant quand même, on ne sait pas grand chose, on croit en savoir beaucoup mais les adultes nous disent que non et on les croit. A l'école toujours on apprend, partout dans la vie on apprend, on fait tout le temps et partout des choses qu'on ne maîtrise pas, qu'on ne sait pas, et qui semble si évidentes à l'adulte référent qu'il ne se souvient plus bien de comment il a pu ne pas savoir. lire écrire compter parler dire et le plan de la maison de campagne
De la difficulté d'apprendre.
De vivre dans l'incertitude, dans ce flottement où on essaye de s'accrocher, de "grandir", la vertu absolue prônée par tous autour de nous. Grandir pour comprendre, pour avoir le droit de comprendre.

Et maintenant vingt ans. C'est allé un peu vite finalement. Je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris encore... est-ce qu'on ne pourrait pas revenir un peu, maintenant que je sais les pièges j'irai vite et mieux...

 

Et j'ai noyé mes 20 ans dans un flot de sommeil,
   et j'ai dormi de minuit à midi pour enfouir l'heure où Paris s'éveille au fond de mon sommeil comme un caisson d'oubli ouaté
pour ne pas me voir avoir vingt ans
 

 

Mardi 5 juin 2007 à 14:52

Baby-sitting ?
Moi j'aurai dit running plutôt, baby-get undressed, baby-putting in the bath, baby-GET OUT OF THE BATH !!
Non je crie pas vraiment, mais c'est crevant dites donc, et puis j'avais oublié, c'est babiES


GrandGarçon et sa soeur MellePouetpouet sont encore dans le bain, le petit dernier pleure dans son lit, il ne voulait pas que je l'allonge, je m'essuie avec sa serviette pasque j'ai dû le poser sur mon ventre en le sortant et je suis trempée ; et PetitMouton, le 3ème, joue au petit mouton : rituel de sortie du bain, je le laisse faire j'ai déjà réussi à le sortir ! ouf ! Qu'il se blottisse par terre sous sa serviette s'il veut, pendant ce temps je cherche son pyjama. Euh, je trouve que le haut, PetitMouton tu as fais pipi au lit cette nuit pour que ton bas de pyj' ait disparu ? Il sait pô. La Maman, c'est normal que le bas de pyj' de PetitMouton ait disparu ? Non ? Bon, pas sous la couette, pas sous le lit ni dans celui du bébé, mais oui tu pleures, attends, je te mets dans ton siège-bébé d'accord, j'en profite pour déranger tous les doudous, non , toujours pas de bas de pyjama... Voilà, tu es mieux assis ? Tiens je te donne un jouet. Je sors de la chambre pour aller voir dans celle des grands, j'enjambe PetitMouton, tiens, lève-toi que je te mette ton haut, allez, non ? Bon, attends je cherche le bas, les grands on va bientôt sortir du bain ! Vous êtes lavés au moins ? Je ne sais même plus, je crois pas en fait hein, allez je trouve ce foutu bas et j'arrive. Ah ben il est là, euh, oui c'est ça, j'sais pas c'qui fout dans la chambre d'à côté, bon, j'attrape ceux des deux autres en même temps, je refais une tentative sur PetitMouton puis je pose tous les pyjamas sur le siège des toilettes refermé. Bon, qu'est-ce que vous voulez comme gel douche ? Ouh ouh je vous parle, ah, i sont en plein abordage sur le bateau pirate, très important, sont insaisissables s'ils t'entendent pas ces gamins et le pire c'est qu'ils font vraiment pas exprès ! Ohé, GrandGarçon, ce gel douche ou celui-là, bon, et Mademoiselle ? Bon ben c'est moi qui décide, hop, allez frottez, moi je fais le dos. PetitMouton viens que je te mette ton pyjama ! Ah on entend le dernier dans la chambre qui trouve qu'on l'abandonne... J'arrive PetitBonhomme, meuh non on t'oublie pas ! Cette intervention a au moins le mérite de faire sortir PetitMouton de sa posture prostrée et le faire se précipiter fesses nues aux côtés de son petit frère. Je termine de frotter les grands, leur recommande de se rincer et attrapant le fameux pyjama enfin entier je rentre d'un pas décidé dans la chambre pour faire enfiler son pyj à PetitMouton.... aah!! qui est en train de gigoter assis à cheval sur les genoux de PetitBonhomme ! Non non non PetitMouton, il est trop petit pour faire ça d'accord !? Viens on met ton pyj. Selon les jours cette manoeuvre d'une discrétion absolue marche plus ou moins bien... Il reste parfois longtemps dans le plus simple appareil... (on va dire qu'aujourd'hui ça marche).


   Bon, et d'un. Faudrait mettre tes chaussons PetitMouton, i sont où ? Tu les cherche s'il-te-plaît ? Oué tu parles qu'il va chercher... Bon, les grands on va sortir, je rentre dans la salle de bain, ah, il y a eu litige sur l'abordage du bateau playmobil, Poséïdon inquiet a agité les eaux, y'en a à côté.. Je les engueule un peu, ça me fait un bon pretexte pour les sortir. Bon bien sûr c'est pas si simple, il faut d'abord résoudre le lititge, expliquer à GrandGarçon que Mademoiselle Pouetpouet a le droit de faire d'autres choses que les seules qu'il lui autorise - m'enfin à mon avis ça prendra toute une vie ça  ;-)
Bon allez on sort en même temps,
   5 min après ils sont enfin tous les deux dans leur serviette, je les frotte en faisant des grimaces pour les faire rire. Allez, on s'habille, comment ça c'est pas ton pyjama GrandGarçon ? My God les pyjamas c'est pas possible que ce soit si compliqué... Je m'étonne, j'habille à moitié Melle Pouetpouet, mais t'énerve pas GrandGarçon, ni ne pleure ni ne fais le mollusque préhistorique s'il te plaît, c'est juste que c'est bien le pyjama qui était  - on ne va pas dire "sur" mais "dans les envions" de ton lit... La Maman arrive et confirme qu'elle avait l'intention de changer le pyjama mais explique à GrandGarçon que c'est plus simple de le dire que de pleurnicher... Mais oui bien sûr tout va mal GrandGarçon, qui énumère tous les coups du sort qui s'acharnent sur lui depuis le matin, la faute en étant rejetée en parts égales sur PetitMouton et Melle Pouetpouet. La Maman décide alors de lui faire faire sa lecture tout en donnant le biberon de PetitBonhomme, qui résiste avec flegme aux assauts de PetitMouton, toujours sans chaussons.
   Je retourne à la demoiselle, ah tiens j'ai pas son pantalon de pyj en fait, je vais le prendre sur le lit, et ce faisant je croise une des pantoufles rouges de PetitMouton, ah ben ça fait au moins une, je vais revenir la prendre. Je met son bas de pyjama à Melle Pouetpouet que j'envoie chercher ses chaussons elle aussi. Pendant ce temps je vais mettre au sale toutes les chaussettes et culottes et slips de tout ce petit monde, ah, voilà le deuxième chausson rouge de PetitMouton, y'a aussi une couche, que je vais jeter à la cuisine, où Maman donne son médicament à PetitBonhomme et me demande de penser à couper l'eau des pâtes dans 8 min, euh oui j'essaierai. En sortant je tombe sur GrandGarçon qui  farfouille dans son cartable d'un air désespéré. Viens je vais t'aider il est peut-être dans ta chambre ton livre de lecture, je dépose le deuxième chausson rouge à l'entrée de la chambre de PetitMouton, qui fait des acrobaties et tient à me montrer comment il passe de son lit à celui de PetitBonhomme, dans deux minutes, j'aide GrandGarçon. 

Le livre de lecture une fois retrouvé je vais vérifier les nouilles, pas encore, en revenant je vois un troisième (?!) chausson rouge. Dans la chambre des grands que j'essaie de ranger il y en a toujours un mais pas au même endroit que tout à l'heure, PetitMouton et Melle Pouetpouet sont là qui jouent avec un ballon gonflé à l'hélium, tous les deux pieds nus. Je trouve les chaussons roses de la demoiselle, euh enfin un seul en fait, je ressors avec des livres pour la chambre d'à côté, arrive GrandGarçon, qui shoote dans le chausson rouge, alors c'est lequel ce chausson, c'est celui que j'ai ramené du linge sale ou celui qui était dans la chambre des grands ? Les nouilles sont cuites, je dispose vite fait assiettes verres couverts, je retourne houspiller tout le monde dans la chambre où il n'y a plus aucun chausson, au secours !
La Maman vient à mon aide, on installe tout le monde à table, il faudrait que j'aille faire finir son biberon à PetitBonhomme dans quelques minutes, en attendant je prends un couteau pour faire sauter le bouchon de la baignoire qu'on ne peut plus enlever autrement. Y'a un chausson dans la salle de bain ! Je le prend et ne le lâche plus, le deuxième est dans la chambre des petits, me demandez pas comment.  


Comme une impression d'avoir joué au mémory...

Jeudi 19 avril 2007 à 15:13


Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Des questions qu'on se pose dès les premiers pas

Parle-moi des mirabelles
Et d'un violon sur le toit
Donne-moi des ailes et du chocolat
Parle-moi du bleu du ciel
Dans un restaurant chinois
Offre-moi du miel du bout de tes doigts

Parle-moi de tes silences
Avec ta bouche et tes bras
Entre dans la danse et danse avec moi
Parle-moi de ces distances
Qui ne nous séparent pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma

Et dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

 

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