Ordoncques il se trouve que mon billet 40 s'était trouvé fini par un suspense insoutenable concernant le VRB qui suivait, celui du mois d'avril où l'on ne se découvre pas d'un fil.
C'est moi qui suis arrivée en toute première et ait donc choisi un emplacement stratégique pour surveiller les entrées dans le restaurant le Pavillon Baltard.
J'ai commandé un kir et j'ai même eu des olives en prime, et ça m'a un peu réconciliée avec le kir pasque la veille, au sortir du concert (duquel j'ai eu l'honneur de vous parler dedans le même billet 40 que précédemment), et ben j'avais pris un kir aussi mais en extra j'avais eu des fourmis dedans - plutôt noyées que nageant d'ailleurs. Bof. D'ailleurs mon éducation étant ce qu'elle est j'ai déjà immédiatement oublié le nom du resto.
Donc là le kir était très bien, et c'est Nim qui est arrivé après pour m'aider sur les mots croisés de Direct Soir pasque des fois j'y arrive pas - mais lui il est très fort. A alors commencé l'énigme de savoir quel pouvait bien être le lien entre le Pavillon Baltard et la "nouvelle star", parce qu'à ses dires, quand on est sélectionné pour être une nouvelle star, et ben on vous donne rendez-vous au pavillon baltard...
Et puis y'a Nanou qui est arrivée, suivie de près par Crooke-sa-coupine de Lyon (qui allait donc à Brest, vous me suivez), et juste avant peut-être, Kerlu et tous ses cheveux en bataille, à qui j'ai proposé une olive de ma prime (Kerlu, pas ses cheveux), et il a voulu manger le pic avec... des goûts et des couleurs, hein...
A ce moment on a dû récupérer Thomas et on s'est installés à une table de 8 (ça a eu son importance : 8 ou 10 ?), avec les menus pour attendre Goon.
Goon qui fut foudroyé de regards à son arrivée pasque c'est lui qui avait proposé le lieu et la frange estudiantine/non friquée de l'assistance trouvait qu'il y allait tranquille, avec son menu à 25 euros. Mais tout absorbé par sa nouvelle acquisition qui était d'ailleurs la cause de son retard à ce qu'il dit, il n'a rien vu et s'est immédiatement absorbé dans la contemplation du gadget (des écouteurs) avec Nim je crois bien.
On a fini par réussir à choisir, Thomas s'est occupé du vin, toujours, ce qui lui a valu d'être qualifié de plus vieux ou plus sage, ou pauvre martyr, et on s'est dit que sûrement ça ne lui déplaisait pas puisqu'il revenait.
On a parlé d'Artefact aussi, qui a eu de nouveaux examens parce que tout d'un coup on n'était pas sûr que c'était bien une sclérose en plaques, tout ça ; ce qui me permet de ressortir de mes cours de neurologie des renseignements sur les diverses évolutions possibles de la maladie :
Et on ne peut pas savoir à l'avance bien sûr. Bref c'est pas la teuf.
Sinon j'étais assise en face de Kerlu ce qui fut très pratique pasqu'on a pu procéder à des échanges de plats, ce qui permet de goûter au dessert que vous n'avez pas pu prendre pour prendre celui que vous avez pris, voyez ?
Avant le dessert on s'est abîmés un moment dans les prénoms et les photos. Je peux donc révéler que Goon à un second prénom très breton qui lui a bien servi pendant ses journées d'intégration, que Nanou ne se sens pas trop dans son prénom, que Kerlu n'a qu'un prénom et qu'il ne sait pas celui de Goon - en cherchant il a proposé Georges mais je vous gagne du temps : ce n'est pas ça.
Puis on a dû laisser les deux bretons (Crooke et Kerlu) s'abîmer dans des souvenirs de la rue de Siam - vous avez déjà vu 2 brestois se jauger/juger mutuellement en fonction des adresses de leurs grands-mères respectives ? C'est assez fun.
Et on est passé aux photos de carte d'identité, de permis etc... Sur lesquelles on a donc pu voir Nim avec les cheveux courts, Thomas avec les cheveux longs (mdr), Kerlu à 9 ans 1/2 (euh non 15 je crois), moi-même en vraie jeune fille de bonne famille (vous en doutiez ?) et autres réjouissances.
Et puis bon donc, surtout, incapable que j'étais de réciter à Thomas un pauvre poème, je lui ai promis de le copier ici :
La pénitence est douce
L.Vilbert
PAILLARDISE ECCLESIASTIQUE
Rosette, agenouillée au confessionnal,
Murmure : "Mon bon père, à vous, je m'en accuse :
J'ai trompé mon mari - Ma fille c'est très mal,
Dit le prêtre... Et... combien de fois ?" Rose, confuse,
Se trouble, balbutie, hésite... enfin répond :
Neuf fois ! - Hum ! Depuis quand ?" fait le prêtre.
Alors Rose :
"Depuis hier soir !" Et, sous le nuage blond,
De ses cheveux d'or fin, Rose devient plus rose.
"Neuf fois depuis hier ! répond le bon curé...
Je ne puis, d'un pêché de pareille importance,
Vous absoudre aujourd'hui, sans avoir référé
A l'évêché qui fixera la pénitence !
Revenez dans huit jours." L'évêché décréta
Qu'ayant fauté neuf fois, Rose, aurait, pour sa peine,
A dire cinq Ave. Rose s'en acquitta
Et fut absoute... Mais au bout d'une semaine,
Au sacré tribunal, avec un air marri,
La voici qui revient s'accuser d'inconstance,
DIsant : "Sept fois, encor, j'ai trompé mon mari :
Mon père, indiquez-moi quelle est ma pénitence",
Et lui, sur le tarif de l'absolution
Dernière, s'efforçant de se baser, calcule :
"Pour neuf fois, cinq Ave... D'une proportion,
Je dois donc, pour sept fois, établir la formule :
Cinq est à neuf comme X à sept... d'où je conclus
Qu'il faut... Ah ! C'est vraiment trop compliqué, ma chère...
Faites votre mari cocu deux fois de plus.
Et dites cinq Ave comme la fois dernière."
PS : pour la nouvelle star, en fait, ne vous trompez pas ! : vous avez rendez-vous au réel Pavillon Baltard construit pour le marché de gros de Paris, les Halles quoi, et le seul conservé se trouve aujourd'hui... à Nogent-sur-Marne ! Et c'est dans ce pavillon qu'a lieu je ne sais pas quoi avec la télé. Voilà, suffisait de demander :o)