Dimanche 14 mars 2010 à 22:27
La névrose tromboniphile progresse, ou quelque chose comme ça.
Vous savez comme on se souvient soudain qu'on n'a pas vidé ses poches avant de mettre son pantalon au sale ? On se précipite pour récupérer, souvent trop tard, un mouchoir, des tickets de métro, voire un billet soigneusement plié. Bon, là j'ai réalisé que j'avais laissé deux trombones adoptés dans la journée, argh, je cours, ils ne sont pas dans les poches du jean maintenant propre - par contre il y a des lambeaux de mouchoir en papier que je mets cinq minutes à évacuer - je retourne le panier de linge sale, vérifie la machine à laver, niet. Snif. J'en retrouve un finalement, le joli doré, par terre dans la salle de bain... Du coup j'ai vidé plein d'autres poches pour compenser, en prévision.
Mais surtout, j'adore lorsque quelque personne de mes amis commence à me signaler qu'il ou elle a croisé un trombone aujourd'hui, et s'est longuement demandé qu'en faire. A envisagé de le ramasser pour me l'offrir, puis a réfléchi que sûrement ça ne marchait pas comme ça, que seuls comptaient les trombones que j'avais moi-même trouvés ; a alors vaguement songé à le garder, s'est moqué en prétendant que ça ne l'intéressait absolument pas et a réalisé que ça faisait dix minutes qu'il ou elle cogitait sur le sujet en fixant à terre, perplexe, l'objet du délit.
Ca déteint je vous dis !
Comment personnaliser ses amis à peu de frais, et les reconnaître entre tous :o)