Je suis partie du boulot 2h avant (rattrapée hier et aujourd'hui) pour la répète des solos avec le grand chef, le gars a finalement changé le planning donc on passe dans une grosse demi-heure alors qu'on s'est tous dépêchés. Donc on se pose et je vois enfin le mail que j'ai reçu d'A., ma copine traductrice qui habite en Suisse, et qui m'annonce donc qu'elle est toujours vivante et qu'elle viendrait bien me voir, est-ce que je suis là autour du 20 mai (mon dernier concert et le week-end que je fais avec Alex et deux autres personnes dans le Mayo, qu'on est en train de finaliser, et auquel je lui avais proposé de venir il y a quelques mois mais maintenant c'est trop tard), parce qu'avec un dénommé Antoine qu'elle venait paraît-il de rencontrer la dernière fois qu'on s'est parlé - pas sûre que ça ait été dit - ils feraient bien un tour en Irlande et passeraient bien par "ma" ville.
Dublin n'est pas ma ville. L'Irlande est mon village et on n'y vient pas sans prévenir.
Et putain c'est quoi ce truc où tous les autres gens les plus impairables rencontrent des gens et je suis là cachée dans un escalier des studios radio de la RTÉ en pleine crise de larmes.
Transformable en crise de furie, c'est tout l'arsenal disponible.