Il y a la théorie du déclic, et puis ceux qui disent y'a qu'à, la copine qui soutient qu'en 8 mois elle a bien eu le temps aussi de se poser des questions, et le docteur-à-oreilles qui n'a pas l'air de trouver ça grave ou important, et se contente de faire la moue avec une phrase bateau quand j'aborde le problème, et puis la honte qui va avec, alors je n'ose plus, alors je me dis que je suis con de venir lui raconter un problème concret pour qu'il me donne une réponse concrète, faites ceci faites cela, jonglez sur le pied droit et grattez vous l'oreille gauche, que je suis con avec mon espoir qu'il m'explique pourquoi j'ai envie de hurler et de frapper les gens, qu'il m'explique tellement clairement que ça va désamorcer le truc, le truc qui, dépité, tombera en morceaux, mais du coup ça ne s'arrange pas, non je ne trouve pas la sortie, non je ne comprends pas, non je ne veux pas de vos solutions pourries ni de vos explications, non je n'assume pas (ou quelque chose comme ça) et c'est dommage, et non, bordel de merde, je ne sais pas ce que font les jeunes le soir au fond des bois.
J'ai passé une heure et demie à écouter un humoriste qui parlait de manière très très semblable au garçon qui me plaît et m'agace tout à la fois. J'achète très vite une paire de barres chocolatées cacahuètées et je me dégoûte de vouloir résoudre quelque chose en avalant ça, j'ai la gorge coincée, la langue pâteuse de sucre, désagréable. J'ai envie de balancer mon livre (qui est lourd et tranchant) à la face du petit couple en face de moi dans le métro, mais pas encore, mais je hurle intérieurement, mais je me tord les doigts et les jambes, je monte mon livre au-dessus des yeux, mais le bruit est bien trop fort et bien trop reconnaissable, je sors en courant une station avant, il ne fait même plus assez froid pour me calmer, je regarde la Seine sous le pont de Bercy et me rappelle un autre pont une autre crise de larme et l'eau que j'avais regardée en me demandant si elle était assez dense et glacée, en me disant qu'elle devait être lourde quand on se mettait dessous, je continue à marcher et j'ai très froid aux mains, je marque un temps avant d'entrer dans l'appartement, fais moyenne figure à ma maman, je monte dans le noir et le froid, mais la fenêtre se referme et j'ai peur du noir du couloir finalement alors je ferme la porte et j'allume une petite lampe, je voudrais m'allonger sur une surface dure et gelée, et sentir mon estomac se vider et se racler de l'intérieur, avoir faim longtemps et des crampes à force, je ne sais pas où je dois écrire tout ça, tant que j'en ai encore la motivation j'allume l'ordinateur, je ne sais pas ce que je vais faire après, je pense que je suis à la fin de ma semaine de vacances et que je n'ai ni suffisamment dormi, ni travaillé pour la fac ni vraiment gagné d'argent, le billet est écrit, ça va mieux, j'aurais dû m'expliquer avant, écrire des mails d'excuse à ceux que j'agresse juste pasque je suis fâchée là, tant pis, je le ferai après, peut-être.
J'ai passé une heure et demie à écouter un humoriste qui parlait de manière très très semblable au garçon qui me plaît et m'agace tout à la fois. J'achète très vite une paire de barres chocolatées cacahuètées et je me dégoûte de vouloir résoudre quelque chose en avalant ça, j'ai la gorge coincée, la langue pâteuse de sucre, désagréable. J'ai envie de balancer mon livre (qui est lourd et tranchant) à la face du petit couple en face de moi dans le métro, mais pas encore, mais je hurle intérieurement, mais je me tord les doigts et les jambes, je monte mon livre au-dessus des yeux, mais le bruit est bien trop fort et bien trop reconnaissable, je sors en courant une station avant, il ne fait même plus assez froid pour me calmer, je regarde la Seine sous le pont de Bercy et me rappelle un autre pont une autre crise de larme et l'eau que j'avais regardée en me demandant si elle était assez dense et glacée, en me disant qu'elle devait être lourde quand on se mettait dessous, je continue à marcher et j'ai très froid aux mains, je marque un temps avant d'entrer dans l'appartement, fais moyenne figure à ma maman, je monte dans le noir et le froid, mais la fenêtre se referme et j'ai peur du noir du couloir finalement alors je ferme la porte et j'allume une petite lampe, je voudrais m'allonger sur une surface dure et gelée, et sentir mon estomac se vider et se racler de l'intérieur, avoir faim longtemps et des crampes à force, je ne sais pas où je dois écrire tout ça, tant que j'en ai encore la motivation j'allume l'ordinateur, je ne sais pas ce que je vais faire après, je pense que je suis à la fin de ma semaine de vacances et que je n'ai ni suffisamment dormi, ni travaillé pour la fac ni vraiment gagné d'argent, le billet est écrit, ça va mieux, j'aurais dû m'expliquer avant, écrire des mails d'excuse à ceux que j'agresse juste pasque je suis fâchée là, tant pis, je le ferai après, peut-être.
Restons modeste,alors. Concernant un post aussi personnel que celui-ci, la moins mauvaise solution consiste peut-être à faire ce que je fais maintenant.
A savoir répondre carrément à côté :)