Et voilà. Tout comme prévu.
L'ennui, avec les films, c'est que quand ça merde dans la réalité on n'a en plus personne sur qui crier vraiment, qu'on peut engueuler, à qui on peut faire savoir qu'il nous a fait quelque chose puisqu'il ne sait pas. Il faut encore faire une colère en film. Je suis debout à la fenêtre, des TGV se glissent doucement dans la gare, et je débite mentalement des horr(rr)eurs à mes protagonistes, que je rêverais de dire, j'égratigne un peu tout le monde, c'est dégueulasse, je peux refaire la scène plusieurs fois avec des saloperies différentes, je peux imaginer que les personnages secondaires aient réagit différemment, je voudrais qu'ils aient plutôt pensé à engueuler le personnage principal, mais apparemment ça ne tombait pas sous le sens. Je ne sais pas quoi faire pour demain. Je suis en fait bien bien trop fière pour dire, laisser savoir, me déclarer, me mettre sur les rangs, me proposer en fait et attendre. J'aurais voulu que pour une fois je plaise au gars qui me plaisait, mais ça n'a pas l'air possible. Va te faire voir ailleurs, on sait pas quoi faire de toi. Je n'aurais surtout pas dû me connecter, je m'en doutais, ça.
Maintenant je ne sais pas quoi faire, premier moment passé, je n'arrive pas à savoir si je veux sortir marcher, rester, je n'ai pas mis de musique ni rien, le silence presque, juste la fenêtre ouverte. Mais je suis enfermée dans ma tête, pas très consciente du reste. J'ai fini de pleurer. Je me sentais ridicule et vide, de pleurer encore pour rien, pour quelque chose qui n'est rien, qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Je ne sais pas quoi faire ni vers qui me tourner, je ne sais pas à qui je pourrais parler, raconter mes conneries, dans les bras de qui me blottir, sans déranger. Il n'y a pas. Je n'aurais pas dû me connecter. Je voulais bosser très tard dans la nuit pour finir un des deux devoirs qui me restent, pour l'instant c'est encore bloqué, mais ça va venir je crois. Je me sens vide et ridicule, un peu anesthésiée, un peu épuisée. Ca m'avait occupée, fait rêver un peu, sortie de moi-même. La fin est tragiquement habituelle. Ca a l'air très grave tout ça, à me relire, mais ce n'est rien, encore une fois.
(surtout surtout réussir à tenir mon esprit éloigné du on m'attend)
L'ennui, avec les films, c'est que quand ça merde dans la réalité on n'a en plus personne sur qui crier vraiment, qu'on peut engueuler, à qui on peut faire savoir qu'il nous a fait quelque chose puisqu'il ne sait pas. Il faut encore faire une colère en film. Je suis debout à la fenêtre, des TGV se glissent doucement dans la gare, et je débite mentalement des horr(rr)eurs à mes protagonistes, que je rêverais de dire, j'égratigne un peu tout le monde, c'est dégueulasse, je peux refaire la scène plusieurs fois avec des saloperies différentes, je peux imaginer que les personnages secondaires aient réagit différemment, je voudrais qu'ils aient plutôt pensé à engueuler le personnage principal, mais apparemment ça ne tombait pas sous le sens. Je ne sais pas quoi faire pour demain. Je suis en fait bien bien trop fière pour dire, laisser savoir, me déclarer, me mettre sur les rangs, me proposer en fait et attendre. J'aurais voulu que pour une fois je plaise au gars qui me plaisait, mais ça n'a pas l'air possible. Va te faire voir ailleurs, on sait pas quoi faire de toi. Je n'aurais surtout pas dû me connecter, je m'en doutais, ça.
Maintenant je ne sais pas quoi faire, premier moment passé, je n'arrive pas à savoir si je veux sortir marcher, rester, je n'ai pas mis de musique ni rien, le silence presque, juste la fenêtre ouverte. Mais je suis enfermée dans ma tête, pas très consciente du reste. J'ai fini de pleurer. Je me sentais ridicule et vide, de pleurer encore pour rien, pour quelque chose qui n'est rien, qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Je ne sais pas quoi faire ni vers qui me tourner, je ne sais pas à qui je pourrais parler, raconter mes conneries, dans les bras de qui me blottir, sans déranger. Il n'y a pas. Je n'aurais pas dû me connecter. Je voulais bosser très tard dans la nuit pour finir un des deux devoirs qui me restent, pour l'instant c'est encore bloqué, mais ça va venir je crois. Je me sens vide et ridicule, un peu anesthésiée, un peu épuisée. Ca m'avait occupée, fait rêver un peu, sortie de moi-même. La fin est tragiquement habituelle. Ca a l'air très grave tout ça, à me relire, mais ce n'est rien, encore une fois.
(surtout surtout réussir à tenir mon esprit éloigné du on m'attend)