J'ai plusieurs maux de ventre en même temps, diffus, dont aucun n'arrive à un quelconque aboutissement. Comme un bruit de fond à thèmes.
J'ai mal au dos de la main gauche. Ca ne se voit pas autant que j'aurais cru cette nuit mais je ne pensais pas que ça me gênerait comme ça, en tirant la peau mal cicatrisée dès que je bouge le poignet. Je n'avais pas les ongles très longs. Je n'avais jamais fait ça je crois, pas tellement de souvenirs, c'est intéressant, lentement sans bruit on peut se concentrer sur la douleur physique millimètre par millimètre, le long du mouvement griffu, avec application, attention, ça bloque le reste dans le cerveau.
J'ai l'impression d'être toute coincée de partout et de préférer crever là que de bouger mes fesses. Des montagnes à soulever de tous les côtés. Et je me barricade plutôt que de risquer la douleur. Je me racrapote sur moi pour diminuer les risques, parce que j'ai déjà vu ça, j'ai déjà fait, et je sais que ça fait trop mal quand on va regarder dehors et qu'on tombe sur ce qu'on ne supporte finalement pas de savoir. J'ai tenté cette fois-ci de maintenir des fenêtres plus longtemps. Mais l'effet ne diminue pas. Et dans la situation opposée, la seule amie probablement avec qui j'ai un accord pour qu'on n'en parle pas, ce qui me permet d'être à peu près détendue et en sécurité, me rappelle soudain comme un reproche que ça existe quand même dans sa vie et que je rate des choses si je ne veux pas en entendre parler. Je suis coincée.
Ou alors j'inverse, pour elle j'accepte d'entendre et de souffrir et pour les autres je coupe tout.
Il paraît que je voudrais empêcher les autres de vivre.
J'ai mal au dos de la main gauche. Ca ne se voit pas autant que j'aurais cru cette nuit mais je ne pensais pas que ça me gênerait comme ça, en tirant la peau mal cicatrisée dès que je bouge le poignet. Je n'avais pas les ongles très longs. Je n'avais jamais fait ça je crois, pas tellement de souvenirs, c'est intéressant, lentement sans bruit on peut se concentrer sur la douleur physique millimètre par millimètre, le long du mouvement griffu, avec application, attention, ça bloque le reste dans le cerveau.
J'ai l'impression d'être toute coincée de partout et de préférer crever là que de bouger mes fesses. Des montagnes à soulever de tous les côtés. Et je me barricade plutôt que de risquer la douleur. Je me racrapote sur moi pour diminuer les risques, parce que j'ai déjà vu ça, j'ai déjà fait, et je sais que ça fait trop mal quand on va regarder dehors et qu'on tombe sur ce qu'on ne supporte finalement pas de savoir. J'ai tenté cette fois-ci de maintenir des fenêtres plus longtemps. Mais l'effet ne diminue pas. Et dans la situation opposée, la seule amie probablement avec qui j'ai un accord pour qu'on n'en parle pas, ce qui me permet d'être à peu près détendue et en sécurité, me rappelle soudain comme un reproche que ça existe quand même dans sa vie et que je rate des choses si je ne veux pas en entendre parler. Je suis coincée.
Ou alors j'inverse, pour elle j'accepte d'entendre et de souffrir et pour les autres je coupe tout.
Il paraît que je voudrais empêcher les autres de vivre.