Ce soir on est déjà quatre dans la maison, et un autre qui fait les allers-retours.
Ca sent les vacances, celles que j'ai toujours passées ici, toute ma vie, ça sent l'enfance et le fond des âges. Et puis la prise de conscience du temps passé, des progrès, de nous qui avons grandi.
Ecouter ma tante donner quelques mètres derrière moi de nos nouvelles à un ami.
Regarder, alignés tous les trois, un livre dans les mains et nous dans des fauteuils profonds, un lever de lune sur les montagnes.
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J'ai songé il y a quelques temps que je résistais à la frustration, mais pas à la déception. Et maintenant je cherche la différence entre les deux.