Un rêve encore, extrêmement précis, extrêmement fort.
Dur.
Je me suis réveillée avec une aversion terrible envers une amie, une fureur, une détestation, un dégoût total. Je ne sais même pas comment le décrire, le goût de la trahison, de l'humiliation.
On se préparait - dans une agitation joyeuse de toute une maison, je ne sais pas qui étaient les autres - pour aller à une fête, un mariage peut-être, et j'étais particulièrement excitée parce que j'allais y voir ou revoir quelqu'un qui me plaisait beaucoup. Est-ce que ça n'allait pas être la première fois que je le voyais ? Comment le connaissais-je ? L'attente était-elle réciproque ? En tout cas cette rencontre m'était très importante. J'étais très impatiente, en effervescence presque.
A quel moment ? Sur le départ, déjà en route ? Elle m'explique que nan mais en fait on va voir ce gars parce que c'est leur mariage là, à elle et lui, ben oui, ensemble, elle le connaît en fait, elle sort avec lui ; j'étais tout heureuse de le rencontrer mais ça arrivera à peine, il s'en fout, il se marie avec elle. Hein ? Son copain bidule ? (Son vrai copain dans la vraie vie) ah mais non j'avais rien compris, mais non ils sortaient pas ensemble, ils s'étaient installés ensemble mais ça voulait rien dire voyons, j'avais cru que... ? Pffff, je suis un peu conne quand même.
Tant mieux il était laid ai-je dit par méchanceté.
C'est difficile à décrire. Le contenu du rêve a peut-être peu d'importance.
Je me réveille dans un état second avec de la colère et du choc et de la peur et de la tristesse.
Et je suis étonnée dans l'après-midi d'avoir envie de lui envoyer un message anecdotique, à cette copine. Me dire je ne peux pas, après ce qu'elle m'a fait, me souvenir que c'était un rêve, envoyer le message mais se sentir coupée, anesthésiée, comme on envoie une bêtise gentille pour relancer le dialogue après une grosse dispute mais qu'on ne sait même pas si on en a envie. Et ne pas lui répondre.
Dur.
Je me suis réveillée avec une aversion terrible envers une amie, une fureur, une détestation, un dégoût total. Je ne sais même pas comment le décrire, le goût de la trahison, de l'humiliation.
On se préparait - dans une agitation joyeuse de toute une maison, je ne sais pas qui étaient les autres - pour aller à une fête, un mariage peut-être, et j'étais particulièrement excitée parce que j'allais y voir ou revoir quelqu'un qui me plaisait beaucoup. Est-ce que ça n'allait pas être la première fois que je le voyais ? Comment le connaissais-je ? L'attente était-elle réciproque ? En tout cas cette rencontre m'était très importante. J'étais très impatiente, en effervescence presque.
A quel moment ? Sur le départ, déjà en route ? Elle m'explique que nan mais en fait on va voir ce gars parce que c'est leur mariage là, à elle et lui, ben oui, ensemble, elle le connaît en fait, elle sort avec lui ; j'étais tout heureuse de le rencontrer mais ça arrivera à peine, il s'en fout, il se marie avec elle. Hein ? Son copain bidule ? (Son vrai copain dans la vraie vie) ah mais non j'avais rien compris, mais non ils sortaient pas ensemble, ils s'étaient installés ensemble mais ça voulait rien dire voyons, j'avais cru que... ? Pffff, je suis un peu conne quand même.
Tant mieux il était laid ai-je dit par méchanceté.
C'est difficile à décrire. Le contenu du rêve a peut-être peu d'importance.
Je me réveille dans un état second avec de la colère et du choc et de la peur et de la tristesse.
Et je suis étonnée dans l'après-midi d'avoir envie de lui envoyer un message anecdotique, à cette copine. Me dire je ne peux pas, après ce qu'elle m'a fait, me souvenir que c'était un rêve, envoyer le message mais se sentir coupée, anesthésiée, comme on envoie une bêtise gentille pour relancer le dialogue après une grosse dispute mais qu'on ne sait même pas si on en a envie. Et ne pas lui répondre.