Des yeux noirs, un clin d'oeil, un sourire, un rire, des yeux pensifs, fixés sur moi parfois et je fais semblant de ne pas voir, je préfère ne pas savoir. Moqueurs, ou trop doux, comme s'il n'écoutait plus et ne faisait que regarder.
Un visage que je n'arrive pas à fixer, presque toujours nouveau et si reconnaissable, un pas dans l'escalier, je sais que c'est lui, je souris intérieurement et ne me retourne pas, ou rarement, pour le saluer seule à seul.
Une voix, la chaleur d'une main à travers son gant et le mien, une odeur ? faible - quoique - et diffuse, pour la première fois m'atteint et me surprend, mais était-ce toi ?
Et me voici deux pas devant toi, tout le monde sur deux rangs, serrés dans cette salle. Je ne voudrais rien tant à cet instant que reculer un peu, un tout petit peu, et m'adosser à toi, que tes bras passent sous les miens et entourent ma taille. J'en ai un frisson.
Ma nuque est sous tes yeux, nue entre cheveux et col, baissée, en attente.
Tu ne peux pas ne pas. Tu ne peux pas ne pas. A moins que je ne sois folle, seule dans mes rêves idiots, c'est possible. Sinon, alors, tu devrais faire quelque chose.
Et la pulpe de ses doigts, et ses ongles sur mon cou, qui replacent lentement la blouse sous le gilet.
Je ne sais plus bien à quoi je joue. Revoici les rêves qui m'aident à tenir. Mais parfois maintenant ils débordent, et je vois bien quelle place j'ai, de nouveau, choisie.
Un visage que je n'arrive pas à fixer, presque toujours nouveau et si reconnaissable, un pas dans l'escalier, je sais que c'est lui, je souris intérieurement et ne me retourne pas, ou rarement, pour le saluer seule à seul.
Une voix, la chaleur d'une main à travers son gant et le mien, une odeur ? faible - quoique - et diffuse, pour la première fois m'atteint et me surprend, mais était-ce toi ?
Et me voici deux pas devant toi, tout le monde sur deux rangs, serrés dans cette salle. Je ne voudrais rien tant à cet instant que reculer un peu, un tout petit peu, et m'adosser à toi, que tes bras passent sous les miens et entourent ma taille. J'en ai un frisson.
Ma nuque est sous tes yeux, nue entre cheveux et col, baissée, en attente.
Tu ne peux pas ne pas. Tu ne peux pas ne pas. A moins que je ne sois folle, seule dans mes rêves idiots, c'est possible. Sinon, alors, tu devrais faire quelque chose.
Et la pulpe de ses doigts, et ses ongles sur mon cou, qui replacent lentement la blouse sous le gilet.
Je ne sais plus bien à quoi je joue. Revoici les rêves qui m'aident à tenir. Mais parfois maintenant ils débordent, et je vois bien quelle place j'ai, de nouveau, choisie.