Cela fait plusieurs semaines que je suis absente de la maison familiale, que je ne peux plus que l'imaginer, mine de rien port d'attache qui nous rassure d'exister. Je suis absente et j'y pense avec tous mes souvenirs. Et mon cerveau ne peut plus actualiser, tous les jours, chaque heure chaque minute chaque demi-journée chaque semaine, qu'elle n'est pas là.
Je suis à deux doigts d'être persuadée que ma maman est à la maison, c'est bien simple, je l'y vois.
Et j'attends un message d'elle. Un appel, une lettre, sa voix de quelque part dans mon oreille, son visage qui me sourit. Je la vois m'ouvrir ses bras et que je pose ma tête sur sa poitrine, pour me réconforter un peu.
Je crois qu'elle va venir me voir. Je crois que mon cerveau me joue des tours.
J'attends un message de ma maman et c'est un peu douloureux.
L'autre jour en travaillant je suis tombée sur cet article en cherchant complètement autre chose :
Ma mère est morte, pas Kafka.
Je crois que ça explique pourquoi j'étais assez mal le soir, je me sens déjà du côté des gens qui ne savent plus quoi dire face aux pertes des autres, tout en voulant pouvoir encore hurler que personne n'a été à la hauteur, mais surtout la description administrative est tristement véridique, et doublement épuisante en paperasse labyrinthique et en claques émotionnelles. Et c'est mon père qui a été en première ligne en fait pour tout ça, j'ai la vague impression qu'il arrivait à s'en protéger de manière plus lointaine et plus efficace, mais en fait, je ne sais pas.
Et même en deuxième ligne c'est un très mauvais souvenir.
Je suis à deux doigts d'être persuadée que ma maman est à la maison, c'est bien simple, je l'y vois.
Et j'attends un message d'elle. Un appel, une lettre, sa voix de quelque part dans mon oreille, son visage qui me sourit. Je la vois m'ouvrir ses bras et que je pose ma tête sur sa poitrine, pour me réconforter un peu.
Je crois qu'elle va venir me voir. Je crois que mon cerveau me joue des tours.
J'attends un message de ma maman et c'est un peu douloureux.
L'autre jour en travaillant je suis tombée sur cet article en cherchant complètement autre chose :
Ma mère est morte, pas Kafka.
Je crois que ça explique pourquoi j'étais assez mal le soir, je me sens déjà du côté des gens qui ne savent plus quoi dire face aux pertes des autres, tout en voulant pouvoir encore hurler que personne n'a été à la hauteur, mais surtout la description administrative est tristement véridique, et doublement épuisante en paperasse labyrinthique et en claques émotionnelles. Et c'est mon père qui a été en première ligne en fait pour tout ça, j'ai la vague impression qu'il arrivait à s'en protéger de manière plus lointaine et plus efficace, mais en fait, je ne sais pas.
Et même en deuxième ligne c'est un très mauvais souvenir.