Le ventre effondré comme pas depuis longtemps, la douleur m'a surprise, un peu après le message. J'ai failli sortir tout de suite, je me disais qu'il valait mieux, avant que ça déborde, le petit coin où l'on est tranquille est loin de mon bureau et j'avais peur de me pas y arriver avant que. J'ai dû relire le message, peser quelques phrases, considérer les entre lignes mais je me crois même pas que j'aie beaucoup refléchi, j'ai eu des larmes dans les yeux, le ventre en vrac, j'ai considéré la distance jusqu'à l'autre bout de l'étage, je ne pouvais déjà plus jeter un oeil au message qui est depuis refermé avec véhémence, dégout, incompréhension, fureur, douleur, c'est la douleur qui m'a surprise, dans le ventre, la douleur à la compréhension du message, moitié impersonnel, moitié aterrant pour moi, violent dans ce qu'il sous
-entendait, violent dans ce que j'y comprenais de ce qui m'avait été caché jusque là, pas dit, parce que ce n'était pas mes oignons sûrement, parce que c'était la vie privée de quelqu'un d'autre, et c'est sûrement vrai, mais moi j'ai dit, j'ai fait confiance, j'ai voulu tisser une relation et partager un bout de nos vies, j'ai cru que c'était ça qui se passait dans nos discussions, que je comptais un peu, j'ai dévoilé mes cartes, et je suis là le ventre tordu, à me dire qu'il faudrait que je sorte tout de suite. Je fais encore quelques pages, et c'est une fois sortie que ça empire. Je dois rester longtemps, tenter le mouchage, l'eau et les claques pour ne pas me faire repérer, je comprends que je ne comptais pas vraiment, est-ce que je suis la dernière au courant, est-ce que c'est un jeu ? Plutôt de l'indifférence. Je n'ai aucun argument pour me défendre, aucun règlement ne stipule que je dois être prévenue de ses projets de vie. Je ne peux rien plaider à part mon ventre éparpillé, mes yeux qui pleurent, les toilettes qui sont au bout de l'open space et ma propre confiance. Ou ma crédulité, ma naïveté, ma bêtise et mon imagination. J'avais compté sur un pôle de stabilité à cet endroit-là, et le voilà qui se dérobe. J'avais espéré un contact fiable, j'avais rêvé du lien qui continue de se tisser et j'ai peur d'être oubliée, reléguée dans la vie d'avant, et d'avoir laissé échapper pour toujours le moment où Le moment où j'aurais où savoir Le moment où les choses auraient pu être dites. J'aurais aimé savoir, en toute honnêteté. Je suis triste de ça, qui devra peut-être bientôt être considéré comme passé perdu. Et il y a la partie qui me parait tenir plus de la cachoterie, de la négligence, de la manipulation, du mensonge, ou juste de l'indifférence, du "ah bon", du "et alors", la partie où j'aimerais bien savoir pourquoi je ne savais pas, mais ça pourrait m'achever de fureur ou de misère, du poids de toute ma non-importance, et je n'ai d'arguments que les larmes qui sont revenues dans l'après-midi, des heures plus tard quand j'ai décidé d'écrire à une amie. Heureusement je suis au bout du bureau et à ma gauche est la fenêtre. Les larmes séchées sur les joues sont une sensation étrangement apaisante ; lointains souvenirs de chagrins consolés par des câlins maternels ?
Ce soir tout est bloqué et l'ordinateur ne m'apaisera pas de sa musique. Ça me fâche aussi. J'ai mal partout.-entendait, violent dans ce que j'y comprenais de ce qui m'avait été caché jusque là, pas dit, parce que ce n'était pas mes oignons sûrement, parce que c'était la vie privée de quelqu'un d'autre, et c'est sûrement vrai, mais moi j'ai dit, j'ai fait confiance, j'ai voulu tisser une relation et partager un bout de nos vies, j'ai cru que c'était ça qui se passait dans nos discussions, que je comptais un peu, j'ai dévoilé mes cartes, et je suis là le ventre tordu, à me dire qu'il faudrait que je sorte tout de suite. Je fais encore quelques pages, et c'est une fois sortie que ça empire. Je dois rester longtemps, tenter le mouchage, l'eau et les claques pour ne pas me faire repérer, je comprends que je ne comptais pas vraiment, est-ce que je suis la dernière au courant, est-ce que c'est un jeu ? Plutôt de l'indifférence. Je n'ai aucun argument pour me défendre, aucun règlement ne stipule que je dois être prévenue de ses projets de vie. Je ne peux rien plaider à part mon ventre éparpillé, mes yeux qui pleurent, les toilettes qui sont au bout de l'open space et ma propre confiance. Ou ma crédulité, ma naïveté, ma bêtise et mon imagination. J'avais compté sur un pôle de stabilité à cet endroit-là, et le voilà qui se dérobe. J'avais espéré un contact fiable, j'avais rêvé du lien qui continue de se tisser et j'ai peur d'être oubliée, reléguée dans la vie d'avant, et d'avoir laissé échapper pour toujours le moment où Le moment où j'aurais où savoir Le moment où les choses auraient pu être dites. J'aurais aimé savoir, en toute honnêteté. Je suis triste de ça, qui devra peut-être bientôt être considéré comme passé perdu. Et il y a la partie qui me parait tenir plus de la cachoterie, de la négligence, de la manipulation, du mensonge, ou juste de l'indifférence, du "ah bon", du "et alors", la partie où j'aimerais bien savoir pourquoi je ne savais pas, mais ça pourrait m'achever de fureur ou de misère, du poids de toute ma non-importance, et je n'ai d'arguments que les larmes qui sont revenues dans l'après-midi, des heures plus tard quand j'ai décidé d'écrire à une amie. Heureusement je suis au bout du bureau et à ma gauche est la fenêtre. Les larmes séchées sur les joues sont une sensation étrangement apaisante ; lointains souvenirs de chagrins consolés par des câlins maternels ?
Merci de ton com : j'y réponds sur le 2ème article de ta première page... Je vois que tu souffres, corps et cœur. J'espère que ta grippe passera vite,... quant à la désillusion de cœur, c'est plus lent à cicatriser... L'important, c'est de se sentir capable d'aimer... même si la cible de cet amour se révèle parfois mirage trompeur. Bon courage en Irlande (avec l'Internet d'ici, je ne saurais parcourir tes photos, trop lentes à "charger" ★