Que c'est beau !
Attendue, accueillie, hospitalité allemande : ils nous pretent leurs propres vélos - et pas des moindres - nous guident, nous proposent, nous invitent, ou nous laisse faire selon notre envie... Que c'est bien !
1er début de grandes vacances depuis longtemps, nous ne résistons pas au plaisir du sommeil ou de la somnolence matinale ; petit-déjeuner nourrissant, vélo...
Notre premier hote est à demi malade, il ne fera pas le concert ; nous allons à la Philarmonie (le nom est doux avec l'accent d'ici) pour la générale. La salle nous coupe le souffle, tellement elle est extra-ordinaire, d'abord difficilement appréhendable dans sa forme non symétrique, avec ses balcons et ses avancées de sièges qui entourent la scène. Et le son ! L'acoustique, la résonnance, appelez ça comme il vous plaira, c'est juste parfait je crois. Nous nous sommes logées dans un petit coin au fond à droite entre les voix d'alti et les contrebasses de l'orchestre, avec une partie de l'harmonie. Sous ses dreadlocks le joueur de tuba, en attendant ses mesures est plongé dans un livre, et son instrument se tient debout à son coté. Les alti forment un bel ensemble, vibrant, qui nous protège des aigus quelques peu criards des sopranes, de l'autre coté ; et j'admire l'espèce de calme et de bonhomie des contrebasses, au mouvement posé des archets, quand les notes rapides que les violons égrennent nous parviennent par-delà les flutes et les clarinettes.
Le Requiem allemand de Brahms est quelque chose qui peut bien vous prendre aux tripes par moments. Les premiers passages portés par toutes les voix du choeur qui semblent vouloir prendre de l´élan, je crois que j'ai failli pleurer.
Et le lendemain soir, pour le concert, assises en loge princières, c'était encore plus beau. On peut suivre, avec les respirations du choeur, comme la légère vague qui soulève les partitions dans les mains des choristes, la tourne de page qui a l'air de déferler sur scène, les archets des violons tendus vers le ciel avant de se rabattre, et la lumière beige, douce, qui veux ne pas gêner.
*
Attendue, accueillie, hospitalité allemande : ils nous pretent leurs propres vélos - et pas des moindres - nous guident, nous proposent, nous invitent, ou nous laisse faire selon notre envie... Que c'est bien !
1er début de grandes vacances depuis longtemps, nous ne résistons pas au plaisir du sommeil ou de la somnolence matinale ; petit-déjeuner nourrissant, vélo...
Notre premier hote est à demi malade, il ne fera pas le concert ; nous allons à la Philarmonie (le nom est doux avec l'accent d'ici) pour la générale. La salle nous coupe le souffle, tellement elle est extra-ordinaire, d'abord difficilement appréhendable dans sa forme non symétrique, avec ses balcons et ses avancées de sièges qui entourent la scène. Et le son ! L'acoustique, la résonnance, appelez ça comme il vous plaira, c'est juste parfait je crois. Nous nous sommes logées dans un petit coin au fond à droite entre les voix d'alti et les contrebasses de l'orchestre, avec une partie de l'harmonie. Sous ses dreadlocks le joueur de tuba, en attendant ses mesures est plongé dans un livre, et son instrument se tient debout à son coté. Les alti forment un bel ensemble, vibrant, qui nous protège des aigus quelques peu criards des sopranes, de l'autre coté ; et j'admire l'espèce de calme et de bonhomie des contrebasses, au mouvement posé des archets, quand les notes rapides que les violons égrennent nous parviennent par-delà les flutes et les clarinettes.
Le Requiem allemand de Brahms est quelque chose qui peut bien vous prendre aux tripes par moments. Les premiers passages portés par toutes les voix du choeur qui semblent vouloir prendre de l´élan, je crois que j'ai failli pleurer.
Et le lendemain soir, pour le concert, assises en loge princières, c'était encore plus beau. On peut suivre, avec les respirations du choeur, comme la légère vague qui soulève les partitions dans les mains des choristes, la tourne de page qui a l'air de déferler sur scène, les archets des violons tendus vers le ciel avant de se rabattre, et la lumière beige, douce, qui veux ne pas gêner.
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