J'ai fait des courses, pour remplir (un peu) le frigo neuf, qui sent encore un peu plus les matières plastiques que la nourriture. Je n'avais jamais fait autant attention au prix, au poids, aux dates de péremption. Un peu de sel, de café, de clémentines et un paquet de nouilles. De la compote de rhubarbe aussi pasque je m'étais toujours dit que j'en aurai chez moi, et un paquet de semoule et un de raisins de corinthe, pasque ça a été mon plat préféré à un moment. Et un peu de chocolat, pour les urgences.
Presque tous les jours je transfère des affaires depuis chez mes parents. Des serviettes de toilette, quelques Cd, quelques papiers, des fringues propres, des chaussures, ma bouillote. 4 yaourts et un paquet de jambon extraits des réserves familiales. Je me balade toujours maintenant avec mon sac à dos avec mon ordi dedans, et tout ça fait beaucoup de sacs pour les heures de pointes du métro.
S'habituer à l'escalier de la station Lamarck, à l'ascenseur aussi, où tout le monde se tient droit dans l'attente. Ne reste que les grésillements de quelques baladeurs, quelques conversations par bribes.
Aller à Ikea avec l'impression que ça fait longtemps - pensez : un mois et demi ! - acquérir une planche et deux tréteaux, trois casseroles et cuillères en bois. Prendre le périph à une heure indue. Les gens sortent vraiment du boulot à 18h ? Je suis déformée par ma vision familiale, où l'on se battait pour que mon père rentre pour le dîner, ou plutôt avant minuit.
Essayer de monter les tréteaux comme dans le sketch : avec un couteau pointu ! Et bien ça c'est quand même du concept : les couteaux ikea sont compatibles avec les vis, et mes tréteaux sont montés. Enfin il y en a un qui a un défaut, je ne peux pas mettre la dernière pièce, m'enfin il est en état de marche quand même.
Etaler les papiers sur le bureau, s'habituer à mon nouveau vis-à-vis : tout plein d'appartements qui ont l'air bien sympa. Avant j'avais des bureaux, qui se vidaient le soir, ou les voies de la Gare de Lyon. C'est nouveau d'avoir des voisins qui rentrent après le boulot.
Pas d'internet encore, je ne capte pas le ouifi des propriétaires, à l'étage au-dessus. Il va y avoir des décisions à prendre.
Mais je m'y fait bien, à mon petit nid. Et si vous voulez venir voir, on va arranger ça !
Presque tous les jours je transfère des affaires depuis chez mes parents. Des serviettes de toilette, quelques Cd, quelques papiers, des fringues propres, des chaussures, ma bouillote. 4 yaourts et un paquet de jambon extraits des réserves familiales. Je me balade toujours maintenant avec mon sac à dos avec mon ordi dedans, et tout ça fait beaucoup de sacs pour les heures de pointes du métro.
S'habituer à l'escalier de la station Lamarck, à l'ascenseur aussi, où tout le monde se tient droit dans l'attente. Ne reste que les grésillements de quelques baladeurs, quelques conversations par bribes.
Aller à Ikea avec l'impression que ça fait longtemps - pensez : un mois et demi ! - acquérir une planche et deux tréteaux, trois casseroles et cuillères en bois. Prendre le périph à une heure indue. Les gens sortent vraiment du boulot à 18h ? Je suis déformée par ma vision familiale, où l'on se battait pour que mon père rentre pour le dîner, ou plutôt avant minuit.
Essayer de monter les tréteaux comme dans le sketch : avec un couteau pointu ! Et bien ça c'est quand même du concept : les couteaux ikea sont compatibles avec les vis, et mes tréteaux sont montés. Enfin il y en a un qui a un défaut, je ne peux pas mettre la dernière pièce, m'enfin il est en état de marche quand même.
Etaler les papiers sur le bureau, s'habituer à mon nouveau vis-à-vis : tout plein d'appartements qui ont l'air bien sympa. Avant j'avais des bureaux, qui se vidaient le soir, ou les voies de la Gare de Lyon. C'est nouveau d'avoir des voisins qui rentrent après le boulot.
Pas d'internet encore, je ne capte pas le ouifi des propriétaires, à l'étage au-dessus. Il va y avoir des décisions à prendre.
Mais je m'y fait bien, à mon petit nid. Et si vous voulez venir voir, on va arranger ça !
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