Quelques faits sans importance, le micro-onde de mes parents qu'il faut changer, les arcs électriques devenant sa seule activité, le lecteur dvd qui n'accepte plus que les Tontons flingueurs (il y a d'ailleurs des choses qu'on comprend mieux quand on est plus grand), je cherche toujours dans quel album de Petit Ours Brun il dit "allo allo les pompiers dans le tuyau" (chacun sa quête), je passe dans les archives de chez Melle Moi, me dit que je devrais écrire un peu plus quand même, que je n'ai rien raconté sur Lady Macbeth de Mzensk, pourtant impressionnant(e), ou sur une pièce de théâtre ou un bouquin récemment avalé. La flemme probablement. Je relis des post à moi, trouve des fautes d'orthographe, de grammaire, ne corrige pas toujours. Ne pas oser, ou la flemme encore, de rappeller les gens, et les médecins, d'autres encore à qui il faut tout expliquer, avec le risque et la peur de leurs commentaires. Pousser les gens, les enjoindre, les prier de m'aider, leur promettre des fondants au chocolat, mais avancer au moins, distribuer ce qui peut me permettre de boucler l'année.
L'impression d'avoir toujours été comme ça, et que je ne vais jamais en sortir, que c'est mon état normal, et qu'il me déplaît.
Et les questionnements pour l'année prochaine toujours surgissants, la conscience soudain qu'il y a des décisions qui doivent se prendre à l'avance, des inscriptions à faire peut-être, des renseignements à prendre du coup...
Exercer ou ne pas exercer, telle peut être la question. Les avis sont partagés, les envies parfois alternent. L'impression de l'emprisonnement, du marasme. Question subsidiaire : faut-il sortir du marasme pour faire quelque chose, ou faire quelque chose pour sortir du marasme... ?
Le soir quand je me suis bougée, avoir mal au dos, à la nuque, aux épaules. Un genou, l'autre pied qui lancent parfois.
Et le regret d'avoir oublié comment on fait une dissertation de philo, qu'on prend une idée par le bon bout, "le bon bout de la raison !" de Rouletabille, qu'on la développe, qu'on l'étire, voir tout ce qu'elle peut raconter, essayer de l'épuiser un peu, ou au moins, plus modestement, sans dire qu'on a fait le tour de la question, suivre un cheminement logique et presque sûr, organiser ses idées.
Sujet du jour : "Peut-on être libre et responsable" (?) Vous avez 4 heures.
Les heures de répétition, debout, à penser à son corps, le bassin, les jambes, genoux "dévérouillés", pieds à la largeur du bassin, avec soudain l'impression qu'on n'arrive aucunement à les poser à plat, comment tenir droit sur ses pieds ? La cage thoracique, les abdominaux, alternance de prise d'air et de poussée tenue contre le diaphragme, les côtes restent ouvertes, oui mais ça coince, quelque part, laissez-moi chanter à plein poumons, c'est tout. Se voir attribuer un chant une semaine avant le concert, vous le travaillerez, voui, c'est ça. Tiens, il me semble avoir un partiel aussi, à ne pas oublier de travailler. Le soir en rentrant, la faim. Immense dans l'estomac agrandi par le vide. Le temps de rentrer, ne pas toujours pouvoir acheter quelque chose en route à 23h, ou trop cher. Se faire de la semoule à minuit passé, avec du raisin sec. Mais fatiguée enfin, physiquement. Et lire encore pour ne pas s'endormir.
*
L'impression d'avoir toujours été comme ça, et que je ne vais jamais en sortir, que c'est mon état normal, et qu'il me déplaît.
Et les questionnements pour l'année prochaine toujours surgissants, la conscience soudain qu'il y a des décisions qui doivent se prendre à l'avance, des inscriptions à faire peut-être, des renseignements à prendre du coup...
Exercer ou ne pas exercer, telle peut être la question. Les avis sont partagés, les envies parfois alternent. L'impression de l'emprisonnement, du marasme. Question subsidiaire : faut-il sortir du marasme pour faire quelque chose, ou faire quelque chose pour sortir du marasme... ?
Le soir quand je me suis bougée, avoir mal au dos, à la nuque, aux épaules. Un genou, l'autre pied qui lancent parfois.
Et le regret d'avoir oublié comment on fait une dissertation de philo, qu'on prend une idée par le bon bout, "le bon bout de la raison !" de Rouletabille, qu'on la développe, qu'on l'étire, voir tout ce qu'elle peut raconter, essayer de l'épuiser un peu, ou au moins, plus modestement, sans dire qu'on a fait le tour de la question, suivre un cheminement logique et presque sûr, organiser ses idées.
Sujet du jour : "Peut-on être libre et responsable" (?) Vous avez 4 heures.
Les heures de répétition, debout, à penser à son corps, le bassin, les jambes, genoux "dévérouillés", pieds à la largeur du bassin, avec soudain l'impression qu'on n'arrive aucunement à les poser à plat, comment tenir droit sur ses pieds ? La cage thoracique, les abdominaux, alternance de prise d'air et de poussée tenue contre le diaphragme, les côtes restent ouvertes, oui mais ça coince, quelque part, laissez-moi chanter à plein poumons, c'est tout. Se voir attribuer un chant une semaine avant le concert, vous le travaillerez, voui, c'est ça. Tiens, il me semble avoir un partiel aussi, à ne pas oublier de travailler. Le soir en rentrant, la faim. Immense dans l'estomac agrandi par le vide. Le temps de rentrer, ne pas toujours pouvoir acheter quelque chose en route à 23h, ou trop cher. Se faire de la semoule à minuit passé, avec du raisin sec. Mais fatiguée enfin, physiquement. Et lire encore pour ne pas s'endormir.
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Bon, celle là, elle me plait, parce qu'elle est pleine de choses intéressantes, et douloureuse, et qui bougent. Et qui me parlent.
Mais je suis pas trop en état de faire un commentaire détaillé, là, toussuite. On en reparlera à l'occasion.