Mais qu'est-ce qui vous bloque ?
Mais je ne sais pas mon brave, je ne sais pas.
Il pense que ce serait comme une impossibilité d'achever, de mener les choses à terme, de parvenir à un accomplissement. Je crois qu'il a utilisé un autre mot, que j'ai oublié dans l'heure.
Au travail comme dans la vie.
Je traîne, ça traîne.
L'anecdote est devenue fameuse : un exposé que la prof avait refusé d'entendre, pour cause de hors sujet (bon elle était à incriminer dans l'histoire m'enfin bref), elle me laissait une chance, on était mercredi, je n'avais qu'à essayer de proposer quelque chose pour le vendredi. Je choisissais mon sujet dans l'après-midi, faisais des recherches le jeudi, jetais le tout sur un papier le vendredi au déjeuner et donnait l'heure d'après une performance magistrale, qui me valut un 17 et demi.
On a dit depuis lors : je ne travaille que dans l'urgence.
Mais mon incapacité à travailler petit à petit tranquillement sur le long terme prend des proportions alarmantes, surtout lorsqu'on sait pertinemment que dans le cas présent, il est impossible d'accomplir quelque mémoire que ce soit en deux jours.
Mais envoyer un mail pour fixer des dates, téléphoner pour un stage, déposer une validation, rédiger une lettre de motivation, dès que c'est relié à mon activité principale, ça bloque.
Même un bouquin sur le chant tiens, depuis qu'on m'a dit que oui pourquoi pas j'avais le droit d'en faire beaucoup, l'année prochaine tout plein même peut-être, paf, j'ai bloqué sur le bouquin.
J'ai relu deux fois chaque phrase, au minimum. Je faisais des pauses pour comprendre les mots, relisais encore, essayais d'articuler avec la phrase d'avant, tentais d'approcher la phrase d'après, l'impression que mon cerveau est en bouillie, inapte au moindre effort, désentraîné de tout exercice intellectuel.
Et voilà qu'aujourd'hui qu'il fallait vraiment que je le rende à la bibli, après 2 prolongations, je lis la fin en 20 minutes ! Debout à mon bureau, en partant, l'esprit concentré, l'oeil survolant la page, le cerveau au taquet.
L'urgence je vous dis.
Je ne réagis qu'à l'urgence.
Comme par exemple un portable qui s'enfonce, descend, glisse et va disparaître dans les eaux vertes de la Marne...
!!!
Mayday mayday !!
Mon cerveau est allé plus vite que son ombre, il a semble-t-il calculé que si je m'aplatissais d'un coup sur le ponton du club d'aviron et que je plongeais mon bras dans l'eau ça ne suffirait pas, qu'il ne voyait donc qu'une solution, il fallait que je saute.
Alors j'ai sauté.
En jean-converse-Tshirt-veste. Encore heureux que je n'ai pas eu de sac sur le dos.
J'ai entendu les enfants sur la rive opposée avec des petites voix aiguës : "mais elle est fooolle !!"
Une fois ressortie, mes co-rameurs qui ont assisté à la scène de la fenêtre du club mais sans repérer l'élément déclencheur "portable" : "un coup de chaud ?"
J'ai donc débarqué en soirée avec un gros sac de fringues mouillées, un portable désossé et une histoire parfaite pour jouer au téléphone arabe (et sans sous-vêtements).
Brevet de secouriste en portable (en Marne, elle était bonne tiens d'ailleurs si ça vous intéresse).
A ce jour mon portable est toujours en morceaux à côté de l'ordinateur, je l'ai passé au sèche-cheveux un peu, je prie pour qu'il fonctionne quand je le reconstituerai !
Mais je ne sais pas mon brave, je ne sais pas.
Il pense que ce serait comme une impossibilité d'achever, de mener les choses à terme, de parvenir à un accomplissement. Je crois qu'il a utilisé un autre mot, que j'ai oublié dans l'heure.
Au travail comme dans la vie.
Je traîne, ça traîne.
L'anecdote est devenue fameuse : un exposé que la prof avait refusé d'entendre, pour cause de hors sujet (bon elle était à incriminer dans l'histoire m'enfin bref), elle me laissait une chance, on était mercredi, je n'avais qu'à essayer de proposer quelque chose pour le vendredi. Je choisissais mon sujet dans l'après-midi, faisais des recherches le jeudi, jetais le tout sur un papier le vendredi au déjeuner et donnait l'heure d'après une performance magistrale, qui me valut un 17 et demi.
On a dit depuis lors : je ne travaille que dans l'urgence.
Mais mon incapacité à travailler petit à petit tranquillement sur le long terme prend des proportions alarmantes, surtout lorsqu'on sait pertinemment que dans le cas présent, il est impossible d'accomplir quelque mémoire que ce soit en deux jours.
Mais envoyer un mail pour fixer des dates, téléphoner pour un stage, déposer une validation, rédiger une lettre de motivation, dès que c'est relié à mon activité principale, ça bloque.
Même un bouquin sur le chant tiens, depuis qu'on m'a dit que oui pourquoi pas j'avais le droit d'en faire beaucoup, l'année prochaine tout plein même peut-être, paf, j'ai bloqué sur le bouquin.
J'ai relu deux fois chaque phrase, au minimum. Je faisais des pauses pour comprendre les mots, relisais encore, essayais d'articuler avec la phrase d'avant, tentais d'approcher la phrase d'après, l'impression que mon cerveau est en bouillie, inapte au moindre effort, désentraîné de tout exercice intellectuel.
Et voilà qu'aujourd'hui qu'il fallait vraiment que je le rende à la bibli, après 2 prolongations, je lis la fin en 20 minutes ! Debout à mon bureau, en partant, l'esprit concentré, l'oeil survolant la page, le cerveau au taquet.
L'urgence je vous dis.
Je ne réagis qu'à l'urgence.
Comme par exemple un portable qui s'enfonce, descend, glisse et va disparaître dans les eaux vertes de la Marne...
!!!
Mayday mayday !!
Mon cerveau est allé plus vite que son ombre, il a semble-t-il calculé que si je m'aplatissais d'un coup sur le ponton du club d'aviron et que je plongeais mon bras dans l'eau ça ne suffirait pas, qu'il ne voyait donc qu'une solution, il fallait que je saute.
Alors j'ai sauté.
En jean-converse-Tshirt-veste. Encore heureux que je n'ai pas eu de sac sur le dos.
J'ai entendu les enfants sur la rive opposée avec des petites voix aiguës : "mais elle est fooolle !!"
Une fois ressortie, mes co-rameurs qui ont assisté à la scène de la fenêtre du club mais sans repérer l'élément déclencheur "portable" : "un coup de chaud ?"
J'ai donc débarqué en soirée avec un gros sac de fringues mouillées, un portable désossé et une histoire parfaite pour jouer au téléphone arabe (et sans sous-vêtements).
Brevet de secouriste en portable (en Marne, elle était bonne tiens d'ailleurs si ça vous intéresse).
A ce jour mon portable est toujours en morceaux à côté de l'ordinateur, je l'ai passé au sèche-cheveux un peu, je prie pour qu'il fonctionne quand je le reconstituerai !